Friday, July 27, 2012

FAREWELL!

Dear friends,
We are sorry to inform you that the activities of this blog are suspended with immediate effect. The 'copy and paste' method we used to use -without really ensuring the veracity and authenticity of the content of our posting has been weighed, measured and  found wanting.

FAREWELL
Moderator

DRC: Diplomatic dance, military advance

The M23 rebellion took control of Rutshuru town for the second time in three weeks yesterday, sending Congolese soldiers running. While the army ran out of supplies, allegations immediately also began trickling in of Rwandan - and even Ugandan - support to the rebels, which had allowed them to break through the MONUSCO and army defenses after a morning of heavy fighting.

Which begs the question: What has happened after on the international stage since the publication of the UN Group of Experts report, implicating Rwanda in support to the M23?

The main shift was initially led by the United States, a longtime friend of Rwanda. Following the publication of the UN report, the US denounced Rwandan involvement and, on July 21st, announced it was cutting $200,000 in military aid to Kigali, and would consider other cuts in aid, as well. Other reprimands have been less public: the canceling of a visit to Kigali by Gen. Hamm, the commander of Africom, as well as a visit by a delegation led by Deputy National Security Advisor, Michael Froman. In addition, the US government had put in several phone calls to Kigali, including one by an Undersecretary of State to President Kagame (it was supposed to be Secretary of State Clinton, but it didn't work out due to scheduling issues.) In early July, Special Advisor on the Great Lakes Barry Walkley visited Kigali himself and met with Foreign Minister Louise Mushikiwabo, denouncing Rwandan support to the M23.

While Bill Clinton was effusive in praise for Rwanda last week during a visit, as was Tony Blair, very few western embassies in the Rwandan capital still doubt that their hosts are supporting the M23. This week, there were reports from diplomats that the United Kingdom, which in general has been much less aggressive that the US, has delayed the disbursement of development funds for two months, while the African Development Bank is doing the same with $38.9 million in budgetary aid, and the Dutch government with $6.1 million. This is more than symbolic; while the funds may eventually be disbursed, the delays will seriously mess up budget flows.

Almost more important than aid is Rwanda's upcoming seat on the UN Security Council, which will give the country substantial diplomatic leverage. According to diplomats present at the African Union summit in Addis a few weeks ago, Kabila - who almost never attends these summits - had gone to the meeting planning to rally member states to strip Rwanda of this seat. He would have had to convince eastern and southern African states, but South Africa was apparently ready to back him, as were countries like Angola and Zimbabwe. However, at the summit, Kagame was able to convince Kabila to back away from such drastic measures and leave time for diplomacy. The two are scheduled to meet again in Kampala on August 6 and 7 to discuss the possibility of a neutral military force. Most diplomats I have spoken to, however, think such a force would take a long time to muster, giving time for a further escalation of the conflict. Rwanda will officially be elected to the Security Council during the UN General Assembly in September.

So a lot has happened on the diplomatic circuit. And yet, the pressure on Rwanda has not been able to stem the fighting. Besides the M23 advances, other armed groups are also stirring, including in the foothills of the Ruwenzori mountains (Beni territory), as well as in Ituri.

CAMP MILITAIRE RUMANGABO (UPDATE): LES JEUX DE HASARD RESTENT LES JEUX DE HASARD


Au jeu de la roulette, on dirait comme le meneur qu’on appelle croupier : « RIEN NE VA PLUS, LES JEUX SONT FAITS ». Aujourd’hui les cinq généralissimes qui sont à GOMA et qui ont préparé très professionnellement la présente offensive ne doivent plus savoir à quel saint se vouer.
En effet, comment expliquer à la très haute hiérarchie du pays ce nouvel échec de reconquête. Car elle aura rassemblé des milliers de commandos formés tantôt par les américains tantôt par les chinois. Bref, la crème des crèmes des FARDC, ceux qu’on ne déplace que pour mettre une raclée à l’adversaire.
Du matériel, il y en avait en vois tu, en voilà ; des chars, des orgues de Staline de tout acabit, des canons de toutes pointures. En aucun cas on ne pouvait douter du résultat final, car pour mener la rude bataille, le célébrissime colonel Delphin KAHIMBI (collègue du colonel MAKENGA, du temps de l’amour fou de l’opération AMANI-LEO) allait prendre lui-même la tête de la mêlée comme au rugby.
Au menu : La reconquête de KIWANJA, RUTSHURU, RUGARI, KIBUMBA et surtout de RUMANGABO, camp militaire situé entre KATALE et KIBUMBA, mais pourtant vide de toute présence des militaires du M23 qui avaient fait un repli tactique. En effet, au milieu des divers désastres, enregistrées sur différents fronts d’hier mercredi 25 juillet 2012, les FARDC ont investi le célèbre camp de RUMANGABO, après le repli volontaire des troupes du M23, mais une fois encore que pour quelques heures seulement.
Très tôt ce matin, le M23 est descendu sur le camp et la bataille fut rude mais une fois encore au grand désavantage des commandos ragaillardis par leurs quelques heures d’occupation de RUMANGABO. Les attaques des FARDC ont été repoussées vigoureusement par le M23 ; la raclée était très sévère et de taille. Des nombreux prisonniers, dont un major fuyard, sont aux mains du M23. Pendant ce temps le célèbre colonel SADAM du M23 (un ex PARECO) mettait en fuite depuis KIWANJA les troupes des FARDC et leurs nombreux alliés FDLR. Ils ont été repoussés au delà de MABENGA.
Il sied de noter que les enjeux de la bataille de RUMANGABO étaient énormes, à commencer par la crédibilité de cinq grands généraux, dont le moral à cette heure avoisine le zéro pointé.
Nous apprenons que l’hôpital militaire de KATINDO a été évacué de tous les malades civiles afin de laisser place aux nombreux blessés des FARDC.
La morale de ce récit qui n’est pas une fable est : " ILS SONT VENUS, ILS ONT VUS ET ILS SONT RENTRES".


Source:   www.soleildugraben.com, du  26.07.2012

Rwanda: les Pays-Bas suspendent l’aide


Paul Kagame dément tout soutien au rebelles du M23.

La pression internationale monte sur Paul Kagame, le président du Rwanda, pour mettre un terme au soutien présumé du Rwanda à la rebellion du M23 en République démocratique du Congo.
Les Pays-Bas ont suspendu une aide budgétaire de 5 millions d’euros en réponse au rapport d’un groupe d’expert de l’ONU mettant en cause plusieurs haut responsables du régime rwandais dans son soutien direct de la rébellion au Nord Kivu, avec des armes, des munitions et des combattants.
 
Les Pays-Bas sont le premier pays européen à suspendre leur aide au Rwanda.
L’argent prévu devait être utilisé pour améliorer le système judiciaire du Rwanda.
Il y a quelques jours, les Etats-Unis, fidèle allié de Kigali, avaient gelé une aide militaire de 200.000 dollars, un signal inédit de Washington.
Le ministre néerlandais des Affaires étrangères a indiqué qu’il allait consulter ses partenaires de l’Union européenne pour déterminer une position commune sur l’aide au développement au Rwanda, en fonction de la réaction officielle de Kigali au rapport de l’ONU, et des développements sur le terrain. L
es pays scandinaves au conseil d’administration de la Banque africaine de développement ont également forcé le report d’une décision sur le versement de 39 millions de dollars d’aide budgétaire, signe que Paul Kagame est en train de se mettre à dos des alliés européens.
Le Royaume-Uni, le plus gros donateur d’aide d’aide à Kigali, est pour l’instant plus prudent.
“Si le Rwanda a violé des résolutions du Conseil de sécurité sur l’embargo des armes, nous devront réévaluer notre position”, a indiqué le ministère britannique des Affaires étrangères.
“Cependant, suspendre le programme d’aide ferait uniquement du tort à ceux qui ont le plus besoin de nous”.
Le gouvernement de Paul Kagame a été longuement soutenu par la communauté internationale, et salué pour la manière dont il a utilisé l’aide pour réduire la pauvreté et promouvoir la croissance économique.
Kigali dépend de l’aide internationale pour plus d’un tiers de son budget.
Le Rwanda a reagi avec indignation aux accusations de soutien de la rébellion du M23 en RDC, niant toute implication, et rejetant les méthodes des experts de l’ONU.

Source: BBC News, Dernière mise à jour: 27 juillet, 2012 - 10:32 GMT

Thursday, July 26, 2012

RDC/M23: Le plus grand camp militaire du Nord-Kivu,Rumangabo, est tombé, forces gouvernementales en débandade.

Hier la respectable radio okapi annonçait la conquête du camp de Rumangabo par les forces gouvernementales-FARDC- camp militaire qui était quasi vide. En effet, les forces du M23 étaient positionnées quant à elles sur les collines avoisinantes. Cette annonce de victoire précipitée vient hélas d’être contredite par la rentrée du M23 dans le dit camp militaire, et ayant comme corollaire la fuite précipitée et désordonnée des forces républicaines. Et dans le Binza, le Colonel SADAM ancien PARECO vient d’investir la cité de Mabenga, repoussant la coalition FARDC-FDLR-Maimai sur la route de la fuite honteuse. Des détails dans notre prochaine édition.

Author: Super User, Créé le jeudi 26 juillet 2012 15:04



Mis à jour le jeudi 26 juillet 2012 15:04

RDC/Rébellion du M23 : l’appui de la Monusco aux FARDC est d’abord dissuasif

              
 
Bunagana, Nord Kivu, le 23 mai 2012, les casques bleus indiens de la Monusco avec leur blindé dans la cité de Bunagana avant sa chute entre les mains des mutins du M23. © MONUSCO/Sylvain LiechtiBunagana, Nord Kivu, le 23 mai 2012, les casques bleus indiens de la Monusco avec leur blindé dans la cité de Bunagana avant sa chute entre les mains des mutins du M23. © MONUSCO/Sylvain Liechti
La Mission des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) appuie les Forces armées de la RDC depuis le déclenchement de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) au Nord-Kivu. Le porte-parole militaire intérimaire de la mission onusienne, le commandant Thibaut De Lacoste a expliqué mercredi 25 juillet que ce soutien consiste dans un premier temps à la démonstration avant de recourir à la force si les rebelles franchissent la ligne rouge.

« Cette démonstration de force consiste en un survol bas de l’aéronef au-dessus des positions qui ont été identifiées et permet de passer le message selon lequel les individus au sol ont été repérés et qu’on peut les surveiller et suivre leurs évolution», a déclaré le commandant Thibaut De Lacoste au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies au quartier général de la Monusco.
Il a indiqué que le deuxième pallier consiste à « tirer des fusées éclairantes qui sont un peu visibles ».
« Elles ont pour but de dire : attention, nous ne vous avons pas seulement vu mais nous sommes aussi capables d’ouvrir le feu sur vos positions », a-t-il précisé.
Selon lui, les forces de la Monusco pourraient recourir aux munitions réelles dans le troisième pallier.
« Les munitions réelles sont délibérément tirées à côté des positions visées. Le message est clair : nous vous avons vu, nous sommes non seulement capables de tirer mais aussi de vous avertir sur les effets éventuels de nos tirs si vous franchissez la ligne rouge », a expliqué le porte-parole militaire intérimaire de la Monusco.
La Monusco combat, depuis le déclenchement de l’insurrection des rebelles du M23 en fin avril, aux côtés des FARDC. Les deux forces ont bombardé jeudi 12 juillet des bases des rebelles du M23 dans la zone de Nkokwe et Bukima, entre 5 et 10 km à l’Est de la route qui va de Rutshuru à Goma.
Le patron de la mission onusienne, Roger Meece, avait réitéré, mardi 10 juillet, l’engagement des casques bleus dans la protection des civils dans les grandes agglomérations de la province du Nord-Kivu.
Des zones spécifiques ont été créées dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu pour protéger les populations civiles contre les attaques des groupes armés. Le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix Basse avait annoncé, mercredi 11 juillet à Kinshasa, que des bases opérationnelles ont été déployées aux alentours des agglomérations importantes du territoire pour la sécurité des populations civiles.

Source: radiookapi.net, Dernière mise à jour le 26 juillet, 2012 à 12:25

RDC/Nord-Kivu: les rebelles du M23 attaquent les FARDC à Rumangabo

 
              

Militaires FARDC avec un lance roquettes, Sud Kivu, 2006.Militaires FARDC avec un lance roquettes, Sud Kivu, 2006.
Les rebelles du M23 ont attaqué tôt ce jeudi matin les positions des Forces armées de la RDC (FARDC) par le marché de Rumangabo à 50 km au Nord de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Un officier militaire sur place affirme que l’armée régulière riposte aux tirs des rebelles qui tentent de prendre la localité de Rumangabo, pourtant reprise hier par les FARDC.
L’armée congolaise compte poursuivre sa progression vers le chef-lieu du territoire de Rutshuru, affirme un notable dans la région.
Les troupes loyalistes, en provenance des localités de Kibumba et Ruragi environ 40 km de Goma, sont déjà dans la localité de Katale, à une quinzaine de kilomètres de Rutshuru-centre, affirme un officier militaire.
Des habitants sur place affirment que les rebelles contrôlent depuis hier mercredi les localités Kiwanja, Kalengera ainsi qu’à Rutshuru-centre où un calme apparent règne après d’âpres combats qui les ont opposés aux FARDC.
La majorité de population de ces localités a trouvé refuge autour de la base des casques bleus de la Monusco.
Les FARDC étaient parvenues à repousser les rebelles au cours des combats qui ont eu lieu mercredi dans la matinée à Rutshuru-centre. Mais, des témoins sur place ont attesté que le M23, qui a renforcé ses troupes, avait repris le contrôle de cette cité l’après-midi.
Ces rebelles tenaient aussi leurs positions à Kalengera, 60 km de Goma, d’où les FARDC tentaient de les déloger, selon toujours des témoins.

Source:  radiookapi.net, Dernière mise à jour le 26 juillet, 2012 à 1:28