Le gouvernement congolais a condamné, dimanche, l'agression du président du sénat de la République démocratique du Congo la veille à Paris, et a convoqué l'ambassadeur de France pour présenter des explications.
Selon le porte-parole du gouvernement Lambert Mende, le président du sénat, Léon Kengo a été agressé en gare du Nord par des partisans de l'opposant au président Joseph Kabila, Etienne Tshisekedi, qui s'est déclaré "président élu" de RDC après les élections présidentielles contestées du 28 novembre.
Selon les premières informations, M. Kengo "aurait eu des dents arrachées, il a été piétiné, roulé à terre" et a été hospitalisé près de la gare du Nord, dans le nord de Paris.
M. Mende a qualifié l'agression de Léon Kengo de "totalement inacceptable", critiquant l'immobilité des autorités françaises face à cet acte.
L'agression de M. Kengo, leader de l'Union des forces du changement (UFC) est apparemment liée à l'élection présidentielle lors de laquelle il a refusé de retirer sa candidature empêchant, ainsi, l'élection de M. Tshisekedi.
Source: Atlas Info.fr, du 02/01/2012
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