Monday, January 2, 2012

RDC: Tabassé et hospitalisé à Paris : Léon Kengo pardonne ses agresseurs !

L’homme n’est pas de la race revancharde. Arrivé en quatrième position, après Kabila, Tshisekedi et Kamerhe, Léon Kengo, candidat dont le leadership a été confirmé à l’Equateur à l’issue de la présidentielle du 28 novembre 2011, est toujours admis aux urgences dans un hôpital parisien, en France. Témoignant son amour pour ses frères qu’il considère, du reste, comme étant aveuglés par un extrémisme improductif, il estime que seul le dialogue peut conjurer la crise politique née des tensions post-électorales. De son lit d’hôpital, il pense, en outre, qu’en dépit de l’agression dont il a été victime, le samedi 31 décembre 2011, à la Gare du Nord, à Paris, en France, vers 18 heures, les congolais doivent regarder dans la même direction, s’ils veulent bâtir un pays respectable et respecté dans le concert des nations. C’est ainsi que confessant sa foi en Christ, Kengo accorde le pardon à ses agresseurs. Ce faisant, il invite les « siens » qui étaient, pourtant, très fâchés, à en faire autrement, nonobstant leur réaction justifiée. C’est ce qui ressort de la conférence de presse du 1er janvier 2012, animée par le Professeur Michel Bongongo, à l’Hôtel Kabe, dans la commune de Kinshasa. L’intéressé a souligné que Léon Kengo exprime sa volonté inébranlable de poursuivre sa campagne de sensibilisation pour l’instauration d’un dialogue vrai et fructueux au sein de la classe politique congolaise. Ce, en vue de créer un climat favorable au bien-être des congolais. Dans quel état se trouve-t-il actuellement ? Son état de santé évolue favorablement, a indiqué Michel Bongongo. Ci-après, le texte intégral de la conférence de presse. Conférence de presse du 1er janvier 2012 Monsieur Léon Kengo wa Dondo, candidat à l’élection présidentielle du 28 novembre dernier et président du Sénat, a été victime d’une agression odieuse perpétrée par un groupe qui, au cours de son forfait, se réclamait d’être les combattants de l’opposition congolaise qui se complait dans un extrémisme improductif et qui se reproche à Monsieur Kengo sa détermination constante de promouvoir le dialogue entre tous les filles et fils de la RDC, en vue de créer les conditions meilleures pour le développement de notre pays. L’agression précitée a eu lieu le samedi 31 décembre à 19 heures, à la gare du Nord de Paris en France. Elle était préméditée, puisque les agresseurs munis de cameras ont pris soin de filmer toute la scène, pour l’offrir, comme eux-mêmes l’on dit, au peuple congolais, comme cadeau pour la nouvelle année qui commence. Monsieur Kengo est hospitalisé, à la suite de quelques blessures. Son état de santé évolue favorablement, n’en déplaise à ses agresseurs qui s’étonnent de le voir vite remis. A l’annonce de cette horrible nouvelle, la révolte et la colère se sont emparées des « siens », au risque de provoquer une réaction plus terrifiante au sein de la communauté congolaise aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Conscient du fait que la violence aveugle engendre une autre violence aveugle ; Convaincu du bien-fondé de sa démarche politique consistant à promouvoir le dialogue dans l’amour, la fraternité, la justice, la vérité et la paix qui demeurent les attributs essentiels d’un Etat de droit ; Confiant dans la capacité du peuple congolais à transcender les vicissitudes du temps présent, pour mieux construire son avenir ; Monsieur Kengo wa Dondo, à l’aube de cette année nouvelle qu’il débute dans la douleur, proclame : 1. Sa foi dans le pardon. Pour ce faire, il pardonne ses agresseurs qui ont agi dans l’aveuglement de la passion et leur assure de sa fraternité. Il invite les « siens » à en faire autrement, en dépit de leur réaction justifiée. 2. Sa volonté inébranlable de poursuivre sa campagne de sensibilisation pour l’instauration d’un dialogue vrai et fructueux au sein de la classe politique congolaise, en vue de créer un climat favorable au bien être de nos populations. 3. sa décision inéluctable d’assumer la mission lui confiée par l’Eternel Dieu dans ce pays, même au prix de sa propre vie. Fait à Kinshasa, le 1er janvier 2012 Professeur Michel Bongongo


SOURCE:  La Prospérité, Kinshasa, le 03/01/2012

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