Pendant longtemps le Grand Kivu est resté le ventre mou de la République à cause de l’insécurité qui y règne. La situation ne date pas d’aujourd’hui, tout comme on sait que les pouvoirs publics n’ont jamais ménagé leurs efforts pour que l’insécurité ne soit plus qu’un vieux souvenir.
Une chose est vraie : le pari sécuritaire, s’il en est un, est jouable. Et c’est dans ce contexte qu’il faut situer le travail qui se fait, jour et nuit, au niveau des instances nationales, en premier, et des autorités provinciales ensuite, de telle sorte que la paix et la tranquillité fassent désormais partie du vécu quotidien d’une population qui n’aspire pas à mieux que cela.
Jusque-là, le gouvernement de la République fait allusion, dans la plupart de ses comptes rendus à l’issue de ses conseils de ministres, à l’existence de « poches d’insécurité ». Tantôt au Nord-Kivu, tantôt au Sud-Kivu.
C’est souvent dans ces deux provinces que cet état de choses est signalé pendant que, dans le reste du territoire national, la situation est calme. Dans tous les cas, rien de particulier à signaler comme il est, d’ailleurs, fait cas au niveau du gouvernement central.
Le souhait de tout un chacun est de voir la paix et la tranquillité régner en maître dans l’ensemble du territoire national. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Partout dans le pays.
Oasis de paix, le Kivu a le droit, autant que le reste du pays, de prétendre à une telle aspiration qui lui donnerait ainsi encore beaucoup plus d’opportunités et de chances de jouir de ce qu’il a, notamment, en termes de potentialités. Des potentialités qui, malheureusement, sont restées jusqu’alors inexploitées à cause de l’insécurité ; œuvre, dans la plupart des cas, des Forces négatives au premier rang desquelles les FDLR.
Tant mieux donc que beaucoup ait déjà été fait dans le sens de relever complètement le défi qui nous est imposé par ces forces du mal qui viennent, une fois de plus, se rendre coupables d’un acte ignominieux. Cinq FDLR ont, en effet, violé, cinq fois, une jeune Congolaise dans la province du Nord-Kivu.
Tant mieux donc que le processus enclenché, depuis des lustres, par le gouvernement, se poursuive. Avec le même élan et la même détermination, si pas plus.
A quelques encablures de la tenue des élections, aussi bien au niveau de la présidentielle que de la députation nationale, il est plus qu’une obligation que la sécurité, la paix et la tranquillité – paix des cœurs et d’esprit, loin de crépitements d’armes, deviennent la règle.
Vivement la Tolérance zéro aussi de ce côté ! Avec à la clé non seulement des élections apaisées, mais également des élections libres, transparentes, crédibles…Démocratiques.
Pourquoi les Congolais ne pourront-ils pas, dans ce cas, crier Victoire – une Victoire totale - sur toutes ces forces négatives qui se sont données pour « vocation criminelle» de continuer à écumer le Nord et le Sud Kivu ?
Source: Le Potentiel, du
18/08/2011
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