Le groupe italien ENI annonçait lundi 26 septembre 2011, avoir repris sa production libyenne de pétrole, en réexploitant les puits du gisement d’Abu-Attifel, situé à 300 kilomètres au sud de Benghazi.
Présent en Libye depuis 1959, ENI reste le premier opérateur international du pays et a signé en août 2011 la reprise de ses activités dans le pays. Une reprise qui se concrétise aujourd'hui, malgré l'embargo européen lancé par l'Union européenne le 2 septembre 2011. Le conflit libyen a néanmoins perturbé la production nette de la compagnie, une chute évaluée à environ 50 000 barils par jour contre une production pétrolifère estimée en moyenne de 280 000 barils par jour.
En collaboration avec la compagnie nationale libyenne NOC, «ENI redémarre la production en Libye sur le gisement Abu-Attifel» indique le groupe. «Au cours des prochains jours, d’autres puits de production seront réactivés avec pour objectif d’atteindre les volumes minimums nécessaires pour redémarrer l’oléoduc qui transportera le pétrole du gisement au terminal de Zuetina» ajoute la compagnie.
Le retour au niveau de production antérieure pourrait prendre entre six à neuf mois, selon les prévisions les plus optimistes ou une année pour les plus pessimistes selon Moustapha El Houni, président de la commission de l'économie, des finances et du pétrole des autorités de transition du CNT.
La reprise de la production a été bien accueillie par les investisseurs et ENI prenait 2,02% à 12,62 euros à la Bourse de Milan, lundi 26 septembre 2011.
Le français Total a lui ouvert le bal en dévissant le robinet d'or noir vendredi 23 septembre 2011, sur une plate-forme au large de la Libye, marquant la fin des troubles liés aux contestations contre l'ancien régime de Mouammar Kadhafi.
Voir aussi : L'Union européenne étend ses sanctions contre Bachar el-Assad
Author: Astrid Jousset
Source: Econostrum, du Mardi 27 Septembre 2011
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