Victoire Ingabire (G) lors de l’audience du 20 juin 2011.
AFP/Steve Terrill
C'est un procès attendu qui doit s'ouvrir lundi 5 septembre 2011, à Kigali. Dans le box des accusés : l'opposante rwandaise Victoire Ingabire, présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU). Elle était rentrée d'exil début 2010 et avait cherché en vain à se présenter face au chef de l'Etat sortant Paul Kagamé à l'élection présidentielle. D'abord placée sous contrôle judiciaire, puis arrêtée il y a un an, elle est poursuivie pour complicité de terrorisme et atteinte à la sûreté de l'Etat.
Après deux faux départs, le procès devrait commencer ce lundi. L'avocat rwandais de Victoire Ingabire et l'un de ses deux confrères britanniques étaient vendredi à la prison de Kigali avec leur cliente pour mettre la dernière touche à leur stratégie de défense.
En mai, puis juin dernier, les avocats avaient par deux fois demandé le report du procès. Ils réclamaient plus de temps pour traduire les quelque 2 000 pages du dossier du kinyarwanda à l'anglais. Ils attendaient aussi des témoignages en provenance du Burundi, des Pays-Bas et de Belgique.
Victoire Ingabire est accusée d'avoir voulu former un groupe armé pour mener des actes de terrorisme et de guerre au Rwanda. Elle est poursuivie avec quatre autres accusés, présentés par le procureur comme des membres des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), la rébellion hutu-rwandaise basée dans l'est de la RDC, quatre hommes qui plaident coupables et sont prêts à témoigner contre l'opposante.
Le procureur assure disposer de preuves solides. Le parti de Victoire Ingabire accuse au contraire le pouvoir d'avoir fabriqué ces preuves pour écarter l'opposante de la vie politique.
L'intéressée, elle, se prépare depuis des mois à se défendre. En juin dernier, elle était apparue à l'audience dans sa robe rose de détenue, le crâne rasé, mais souriante, et les pouces levés, malgré les menottes qui entravaient ses poignets.
En mai, puis juin dernier, les avocats avaient par deux fois demandé le report du procès. Ils réclamaient plus de temps pour traduire les quelque 2 000 pages du dossier du kinyarwanda à l'anglais. Ils attendaient aussi des témoignages en provenance du Burundi, des Pays-Bas et de Belgique.
Victoire Ingabire est accusée d'avoir voulu former un groupe armé pour mener des actes de terrorisme et de guerre au Rwanda. Elle est poursuivie avec quatre autres accusés, présentés par le procureur comme des membres des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), la rébellion hutu-rwandaise basée dans l'est de la RDC, quatre hommes qui plaident coupables et sont prêts à témoigner contre l'opposante.
Le procureur assure disposer de preuves solides. Le parti de Victoire Ingabire accuse au contraire le pouvoir d'avoir fabriqué ces preuves pour écarter l'opposante de la vie politique.
L'intéressée, elle, se prépare depuis des mois à se défendre. En juin dernier, elle était apparue à l'audience dans sa robe rose de détenue, le crâne rasé, mais souriante, et les pouces levés, malgré les menottes qui entravaient ses poignets.
Source: RFI,
Article publié le : lundi 05 septembre 2011 - Dernière modification le : lundi 05 septembre 2011
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