(Ndagijimana, Kagamé)Côté français, rien ne filtre au niveau du gouvernement. On n’a même pas la confirmation qu’Alain Juppé va devoir s’absenter pour manifester son désaccord et également pour ne pas serrer la main du diable. Mais l’on sait déjà que les militaires français surtout ceux de l’Opération Turquoise, ont fait savoir que la visite du Président-Dictateur rwandais(Kagamé) est un affront pour la France et pour l’honneur de ses soldats accusés injustement d’avoir trempé dans le génocide, alors qu’ils avaient été dépêchés au mois de mai 1994, pour sauver ce qui pouvait encore l’être et sans aucun doute des vies humaines ont été épargnées.
Paul Kagame ne s’était-il pas juré de les jeter dans le lac Kivu , selon ses propres déclarations datés du 7/4/2007 à Murambi, où il s’était plaint que tout ce monde là (plus d’un million de personnes) se soient échappés. C’est en réalité, tout ce qu’il reproche aux soldats de l’opération turquoise. L’on n’a pas encore entendu les familles des victimes françaises de l’attentat contre l’avion du Président Habyarimana, ou les autres victimes françaises de la tragédie rwandaise, mais nul doute qu’ils vont suivre de près les moindres faits et gestes du dictateur rwandais, car si vérités et contre-vérités ont été dites à propos de l’attentat contre l’avion présidentiel, justice n’a pas été rendue.
Côté gouvernement rwandais une délégation conduite par Louise Mushikiwabo est attendue à Paris dès le 7 septembre. Paul Kagame rencontrera la « diaspora » rwandaise (militants acquis au régime rwandais) le 11 septembre, date mythique et hautement symbolique pour un terroriste de son envergure. En fixant cette date, l’ambassadeur du Rwanda a sans doute voulu éviter la confrontation directe, comme à Chicago, avec les manifestants qui se produiront le 12 septembre dans les rues de Paris ! Le 12, personne ne pourra l’éviter, peut-être pas physique (les forces de l’ordre sont averties), en tous cas verbale. Mais tout le monde a les yeux fixés sur le procès de Victoire Ingabire, qui par un « hasard » pourrait-on croire (car le hasard n’existe pas sous la férule de Paul Kagame), se tiendra le 5 septembre 2011 : sera-t-elle libérée pour préparer l’opinion française à un accueil bienveillant de P. Kagame par son homologue français Nicolas Sarkozy ou sera-t-elle maintenue en prison pour montrer les muscles ? De toute façon si libération il y a, elle ne servira à rien si Ingabire ne peut pas quitter le territoire rwandais, car sitôt la visite finie elle risque d’être reconduite en prison ! Ne rêvons surtout pas car il n’est pas acquis non plus pour Kagame qu’une fois libérée, Ingabire quitte le territoire d’elle-même. Or pour le dictateur Kagame, il n’y a aucune raison de la laisser en liberté à Kigali où elle est susceptible d’organiser des manifestations genre « printemps arabe » !
Côté opposition exilée rwando-congolaise, elle s’apprête à inonder Paris de manifestants (plus d’un millier attendus) par bus en provenance de Bruxelles ou d’autres régions de France, histoire de battre tous les records, en tous cas celui de Chicago qui n’a pu réunir que quelques centaines de manifestants. Banderoles et pancartes (« Kagame terroriste », « Kagame assassin », « Kagame génocidaire ») porte-voix et vuvuzellas des grandes manifestations, seront sortis des placards, pour dénoncer la visite du général-président-dictateur-terroriste qui ne mérite pas mieux que Kadhafi. Pour mémoire celui-ci fut accueilli par à l’Elysée en 2007 avant de se faire chasser du pouvoir 4 années plus tard, par le même Sarkozy à coup de bombes, à la seule différence qu’il n’y a plus de Rama Yade pour clamer tout haut ce que la classe politique française pense tout bas «Le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n’est pas un paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s’essuyer les pieds du sang de ses forfaits. La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort.» Mutatis mutandis, la phrase est applicable au Général Président terroriste Kagame qui fait encore des records staliniens aux élections et n’hésite pas à tuer, à embastiller les dirigeants de son opposition, à massacrer sa population ! Comme les victimes françaises du conflit, personne n’a encore entendu la voix des victimes rwandaises. Une plainte pourrait être déposée ce même lundi par les avocats des associations des victimes, et Kagame pourrait repartir au Rwanda illico presto, la queue entre les jambes, comme en Oklahoma (USA) où, en mai 2010, l’avocat américain Peter Erlinder avait déposé plainte contre le général-président-dictateur-génocidaire qui fut obligé de quitter précipitamment les USA.
Source: Blog de JM.Ndagijimana membre de MFL
SOURCE: Medias France Libre, du 05/09/2011
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