Le Président de la République vient de totaliser 10 ans à la tête de la Rd Congo. A l’occasion, Alain Lubamba rappelle les événements qui ont concouru à l’accession au pouvoir le 26 janvier 2011, avant d’affirmer que son bilan est largement positif. Par rapport aux échéances électorales de 2011, Alain Lubamba pense que son parti, le PPRD devrait dès à présent mettre au point une stratégie communicationnelle appropriée pour expliquer sur la scène internationale et surtout au peuple congolais le bien-fondé et la finalité de la dynamique de la modernisation, de reconstruction nationale ainsi que de l’amélioration du climat des affaires amorcée par le Chef de l’Etat comme l’unique voie pour améliorer de manière durable le social des congolais et bâtir un pays plus beau qu’avant conformément à la volonté des pères de l’indépendance.
Le Président Kabila vient de totaliser 10 ans à la tête du Pays. S’il vous était demandé de lui préparer un discours-bilan, comment l’aborderiez-vous ?
L’opinion doit se rappeler que Joseph Kabila est venu au pouvoir le 26 janvier 2001, après l’assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila et a hérité d’un pays en plein chaos indescriptible après 32 ans de monopartisme politique et de guerre à répétition particulièrement à l’est. A cet effet, Messieurs les journalistes, vous le savez autant que moi, le Gouvernement central contrôlait moins de la moitié du territoire national. Les forces de sécurité notamment l’armée, la police, les services de renseignement et l’administration publique étaient entre les mains des différents belligérants et l’économie nationale sous contrôle des forces obscures et des prédateurs de tout bord, qui ne se souciaient guère du sort de la population. Objectivement, le bilan des 10 ans de pouvoir de JKK à la tête de notre pays est positif et nous le subdivisons en trois périodes majeures, chacune ayant une mission précise :
*De 2001 à 2003 : le Président JK, lors de son discours d’investiture s’était lancé dans une démarche purement pragmatique et cartésienne dont les soubassements étaient la fin de la guerre, la réunification du territoire national et la sortie progressive de notre pays de l’isolement diplomatique dans lequel il se trouvait depuis les années 1990. Je me souviens encore du bout de sa phrase prononcé lors de son premier discours qui avait retenu mon attention quand il disait « Mes chers compatriotes, au nom de la paix, je partirais partout, alors partout… » Et la suite, vous le savez messieurs de la presse. Il a sillonné le monde entier, rencontré tous les belligérants et autres seigneurs de guerre à la recherche d’une paix durable jusqu’à procéder à Sun city en Afrique du sud à une concession majeure du partage du pouvoir, d’où le fameux schéma dénommé 1+4, prix à payer pour la pacification du territoire national et de la réconciliation des filles et fils du pays. Et c’était l’accomplissement avec succès de sa première mission.
*De 2003 à 2006 : contrairement aux attentes de certains sceptiques et défaitistes qui n’accordaient pas la chance à une transition non conflictuelle et à une possibilité de mettre fin à la crise de légitimité qui caractérisait le pays depuis 1960, JK a prouvé à la face du monde par un dépassement de soi sans pareil, sa détermination et sa volonté politique de remettre la RDC sur orbite et de présider aux lendemains meilleurs du peuple congolais. Il a consolidé le processus de démocratisation par l’organisation des premières élections démocratiques, pluralistes, libres et transparentes qui ont donné naissance aux institutions légitimes et démocratiques actuelles.
*De 2006 à 2011 : après que le peuple lui ai confié de façon non équivoque la marche de son destin, JK établit un vaste programme de la modernisation et de la reconstruction nationale dénommé « cinq chantiers de la République », considéré comme priorité des priorités pour le décollage de la RD Congo. Notons entre autres, la réalisation des grands ouvrages tels que la construction du pont Loange reliant le Kasaï-Occidental au Bandundu, le pont Pozo à Matadi dans le Bas-Congo sur le national n° 1, la route Lubumbashi-Kasumbalesa, l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa…Tous ces ouvrages ont un impact réel et visible ainsi qu’un effet d’entrainement dans d’autres secteurs. A titre illustratif, si un camion mettait un mois d’attente pour traverser par bac la rivière Loange avec tous les cortèges de malheurs tels que l’avarie des marchandises, le risque d’exposition à des intempéries des camionneurs et voyageurs, les risques de pénuries de la marchandise dans les centres de consommation, à ce jour avec la construction du pond Loange, les camions mettent à peine quelques minutes pour se retrouver de l’autre coté de la rive. Il y a est un impact positif sur le plan économique et social. Ne dit- on pas que le temps, c’est l’argent
Le Social reste, selon les Congolais, le maillon le plus faible de cette décade du Président Kabila. Ne pensez-vous pas qu’il faut encore plus d’efforts de ce côté-là ?
Bien entendu, Messieurs les journalistes. Vous m’aviez coupé la parole au moment ou j’étais entrain de parler des grandes réalisations faites par le Président JK pendant ces dix années. Tous ces grands travaux ont pour objectif, de poser des jalons d’un social durable et réaliser le désenclavement du pays. A ces jours, les producteurs des cossettes de manioc et de mais dans le Bandundu peuvent en un temps record approvisionner la Ville minière de Tshikapa en denrées alimentaires de première nécessité par exemple. La santé, c’est dans le cadre du social et vous pouvez vous rassurer, messieurs les journalistes, que l’hôpital du cinquantenaire dont les travaux touchent à la fin, est une œuvre du président JK qui a eu le courage de matérialiser, pour cause d’utilité publique, un projet longtemps abandonné par les colonisateurs et les différents gouvernements qui se sont succédés dans notre pays. Et dans le même secteur du social, la RD Congo est inscrit dans le programme relatif aux objectifs du millénaire pour le développement ou la prévention et le traitement des maladies endémiques et pandémiques telles que : le VIH- Sida, le choléra, la poliomyélite, la malaria, la coqueluche ... L’amélioration du climat des affaires avec comme corolaire la création des emplois dans les secteurs des mines, banques, constructions, télécommunication etc. La motivation des paysans agriculteurs d’augmenter leur production suite à la facilité de l’évacuation par le désenclavement de certaines provinces et contrées. La matérialisation progressive de la gratuité de l’enseignement dans notre système éducatif, la construction et la réhabilitation de certaines écoles primaires et secondaires ainsi que certaines institutions supérieures à travers le pays. L’université de Kindu dans une province autrefois enclavée en est une illustration.
Que répondez-vous à ceux qui pensent que Joseph Kabila n’a pas suivi la ligne tracée par Mzee Laurent-Désiré Kabila ?
Le sens du combat politique de ces deux personnalités est le même. Mzée a prôné l’unité nationale, la bonne gouvernance, l’auto-prise en charge ainsi que l’indépendance économique. JK est venu pour la continuité de ce même combat avec une approche politique et de coopération très particulière. Il a prouvé à la face du monde combien il est artisan de la paix, rassembleur en permettant le retour et la cohabitation avec la famille biologique et politique du Maréchal Mobutu. Son sens patriotique à faire bénéficier au peuple congolais de ses richesses, l’a amené à mettre en œuvre notamment le programme sino-congolais qui à ce jour permettra à notre génération de dire à notre progéniture ce à quoi nos minerais ont servi, cela par la réalisation des grands ouvrages à travers le pays.
Nous sommes dans une année électorale, quelles sont les chances de votre candidat Joseph Kabila ?
Le Président Joseph KABILA, Initiateur de mon Parti, que je soutiens sans réserve, a toutes les faveurs de pronostic d’autant qu’il a compris et réalise ce que le peuple Congolais réclamait depuis plusieurs décennies. Pour ce faire, il a toutes les chances de gagner haut les mains. Cependant, Il est un fait qu’une élection n’est jamais gagnée en avance. Connaissant la capacité de manipulation, d’intoxication et de désinformation qui caractérise l’opposition congolaise ainsi que sa politique de mensonge et d’intimidation, je dois sincèrement dire comme dans tout autre domaine, une victoire est avant tout le fruit d’une bonne préparation. En politique tout dépend des stratégies mises en œuvre ainsi que du discours et du personnel politique aligné pour battre campagne et rassurer les potentiels partenaires politiques nationaux et étrangers. A mon avis, notre Parti devrait dès à présent mettre au point une stratégie communicationnelle appropriée pour expliquer sur la scène internationale et surtout au peuple congolais le bien-fondé et la finalité de la dynamique de la modernisation, de reconstruction nationale ainsi que de l’amélioration du climat des affaires amorcée par le Chef de l’Etat comme l’unique voie pour améliorer de manière durable le social des congolais et bâtir un pays plus beau qu’avant conformément à la volonté des pères de l’indépendance.
Quel est votre mot de la fin ?
Je voudrais affirmer que le Chef de l’Etat et homme de parole et je demande au peuple congolais dans son ensemble, de renouveler la confiance au Chef de l’Etat et de se mobiliser comme un seul homme pour lui accorder toutes les chances de réussite au scrutin de Novembre 2011 en lui dotant d’une majorité parlementaire confortable afin de lui permettre de poursuivre les reformes amorcées et de parachever l’ œuvre de modernisation et de reconstruction de notre cher et beau pays.
Author: Propos recueillis par Jean-Marie Nkambua
Source: L'Avenir Quotidien, 31/01/2011
Welcome to the Rwanda-Drc-Burundi-Ouganda Blog. Well, this blog will gather daily, all interesting news related to some countries of the greatlakes region. Our attention will focus primarily on the DRC and Rwanda. I believe these two countries have come a long way and proceeding in the right direction (provided that they build, from now on stronger institutions!). In addition, some interesting news from Africa and other parts of the world will be posted from time to time.
Monday, January 31, 2011
Friday, January 28, 2011
RWANDA: End human rights imperialism now. An article contrasting with the previous one!
Groups such as Human Rights Watch have lost their way by imposing western, 'universal' standards on developing countries
For those of us who used to consider ourselves part of the human rights movement but have lost the faith, the most intriguing piece of news in 2010 was the appointment of an eminent foreign policy mandarin, James Hoge, as board chairman of Human Rights Watch.
Hoge has a huge task, and not simply because human rights violations around the world are so pervasive and egregious. Just as great a challenge is remaking the human rights movement itself. Founded by idealists who wanted to make the world a better place, it has in recent years become the vanguard of a new form of imperialism.
Want to depose the government of a poor country with resources? Want to bash Muslims? Want to build support for American military interventions around the world? Want to undermine governments that are raising their people up from poverty because they don't conform to the tastes of upper west side intellectuals? Use human rights as your excuse!This has become the unspoken mantra of a movement that has lost its way.
Human Rights Watch is hardly the only offender. There are a host of others, ranging from Amnesty International and Reporters Without Borders to the Carr Centre for Human Rights at Harvard and the pitifully misled "anti-genocide" movement. All promote an absolutist view of human rights permeated by modern western ideas that westerners mistakenly call "universal". In some cases, their work, far from saving lives, actually causes more death, more repression, more brutality and an absolute weakening of human rights.
Yet, because of its global reach, now extended by an amazing gift of $100m from George Soros – which Hoge had a large part in arranging –Human Rights Watch sets a global standard. In its early days, emerging from the human rights clauses in the 1975 Helsinki Accords, it was the receptacle of the world's innocent but urgent goal of basic rights for all. Just as Human Rights Watch led the human rights community as it arose, it is now the poster child for a movement that has become a spear-carrier for the "exceptionalist" belief that the west has a providential right to intervene wherever in the world it wishes.
For many years as a foreign correspondent, I not only worked alongside human rights advocates, but considered myself one of them. To defend the rights of those who have none was the reason I became a journalist in the first place. Now, I see the human rights movement as opposing human rights.The problem is its narrow, egocentric definition of what human rights are.
Those who have traditionally run Human Rights Watch and other western-based groups that pursue comparable goals come from societies where crucial group rights – the right not to be murdered on the street, the right not to be raped by soldiers, the right to go to school, the right to clean water, the right not to starve – have long since been guaranteed. In their societies, it makes sense to defend secondary rights, like the right to form a radical newspaper or an extremist political party. But in many countries, there is a stark choice between one set of rights and the other. Human rights groups, bathed in the light of self-admiration and cultural superiority, too often make the wrong choice.
The actions of human rights do-gooders is craziest in Darfur, where they show themselves not only dangerously naive but also unwilling to learn lessons from their past misjudgments. By their well-intentioned activism, they have given murderous rebel militias – not only in Darfur but around the world – the idea that even if they have no hope of military victory, they can mobilise useful idiots around the world to take up their cause, and thereby win in the court of public opinion what they cannot win on the battlefield. The best way to do this is to provoke massacres by the other side, which Darfur rebels have dome quite successfully and remorselessly. This mobilises well-meaning American celebrities and the human rights groups behind them. It also prolongs war and makes human rights groups accomplices to great crimes.
This is a replay of the Biafra fiasco of the late 1960s. Remember? The world was supposed to mobilise to defend Biafran rebels and prevent the genocide that Nigeria would carry out if they were defeated. Global protests prolonged the war and caused countless deaths. When the Biafrans were finally defeated, though, the predicted genocide never happened. Fewer Biafrans would have starved to death if Biafran leaders had not calculated that more starvation would stir up support from human rights advocates in faraway countries. Rebels in Darfur have learned the value of mobilising western human rights groups to prolong wars, and this lesson is working gloriously for them.The place where I finally broke with my former human-rights comrades was Rwanda. The regime in power now is admired throughout Africa; 13 African heads of state attended President Paul Kagame's recent inauguration, as opposed to just one who came to the inauguration in neighbouring Burundi. The Rwandan regime has given more people a greater chance to break out of extreme poverty than almost any regime in modern African history – and this after a horrific slaughter in 1994 from which many outsiders assumed Rwanda would never recover. It is also a regime that forbids ethnic speech, ethnically-based political parties and ethnically-divisive news media – and uses these restrictions to enforce its permanence in power.
By my standards, this authoritarian regime is the best thing that has happened to Rwanda since colonialists arrived a century ago. My own experience tells me that people in Rwanda are happy with it, thrilled at their future prospects, and not angry that there is not a wide enough range of newspapers or political parties. Human Rights Watch, however, portrays the Rwandan regime as brutally oppressive. Giving people jobs, electricity, and above all security is not considered a human rights achievement; limiting political speech and arresting violators is considered unpardonable.
Human Rights Watch wants Rwandans to be able to speak freely about their ethnic hatreds, and to allow political parties connected with the defeated genocide army to campaign freely for power. It has come to this: all that is necessary for another genocide to happen in Rwanda is for the Rwandan government to follow the path recommended by Human Rights Watch.
This is why the appointment of James Hoge, who took office in October, is so potentially important. The human rights movement lost its way by considering human rights in a vacuum, as if there are absolutes everywhere and white people in New York are best-equipped to decide what they are.Hoge, however, comes to his new job after nearly two decades as editor of Foreign Affairs magazine. He sees the world from a broad perspective, while the movement of which he is now a leader sees it narrowly. Human rights need to be considered in a political context. The question should not be whether a particular leader or regime violates western-conceived standards of human rights. Instead, it should be whether a leader or regime, in totality, is making life better or worse for ordinary people.
When the global human rights movement emerged nearly half a century ago, no one could have imagined that it would one day be scorned as an enemy of human rights. Today, this movement desperately needs a period of reflection, deep self-examination and renewal. The ever-insightful historian Barbara Tuchman had it exactly right when she wrote a sentence that could be the motto of a chastened and reformed Human Rights Watch:
Humanity may have common ground, but needs and aspirations vary according to circumstances
RWANDA: Kagame's authoritarian turn risks Rwanda's future and COMMENTS!
Paul Kagame's presidency helped heal genocide-torn Rwanda. But now he must listen to critics, not imprison them
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