Depuis son QG à Abidjan, Alassane Ouattara a donné ce vendredi au président sortant jusqu‘à minuit pour quitter le pouvoir. “Il n’aura pas d’ennuis s’il se retire dans ce délai”, a précisé le Premier ministre de Ouattara, reconnu comme le président ivoirien par la communauté internationale.
Mais dans un discours de voeux à la nation, Laurent Gbagbo a ensuite promis de ne pas céder aux pressions.
La Cédéao, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, agite la menace d’un recours à la force pour renverser le président sortant tandis que l’Union européenne a approuvé hier des sanctions contre 59 des proches de Gbagbo.
Les Casques bleus sont sur le pied de guerre. Un autre ultimatum s’achève ce week-end, celui du camp de Laurent Gbagbo qui menace d’attaquer le QG d’Alassane Ouattara.
En Côte d’Ivoire, l’ultimatum d’Alassane Ouattara n’aura visiblement pas porté ses fruits. Le président reconnu par l’ensemble de la communauté occidentale avait exhorté son rival Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir au plus tard le 31 décembre à minuit.
“Je suis là où les Ivoiriens m’ont placé par leurs votes, déclare Laurent Gbagbo. Nous n’allons pas céder. Je le répète : mon adversaire n’a pas gagné. Le décompte des voix le donne perdant. Je voudrais à nouveau lancer un appel solennel, à toutes les personnalités qui se trouvent encore en Côte d’Ivoire. Je leur demande de rentrer chez elles.”
La Cédéao, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, agite la menace d’un recours à la force pour renverser le président sortant, alors que l’Union européenne a approuvé hier des sanctions contre 59 des proches de Gbagbo.
Les Casques bleus sont sur le pied de guerre. Un autre ultimatum s’achève ce week-end, celui du camp de Laurent Gbagbo qui menace d’attaquer le QG d’Alassane Ouattara.
Source: EuroNews, du 01/01/2011
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