De son côté Ban Ki-moon a demandé à Alassane Ouattara d'éviter un nouveau bain de sang. Toutes les réactions à l'arrestation de Laurent Gbagbo.
Barack Obama, président des Etats-Unis :"Les Etats-Unis saluent l'évolution décisive des événements en Côte d'Ivoire, au moment où se concluent les prétentions illégitimes au pouvoir de l'ancien président Laurent Gbagbo". "Tous les groupes de miliciens doivent déposer les armes et reconnaître une armée représentative qui protégera tous (les Ivoiriens) sous l'autorité du président (Alassane) Ouattara", a ajouté le président américain.
- Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies demande au président ivoirien Alassane Ouattara d'éviter un nouveau "bain de sang" et des représailles à l'encontre des partisans du président sortant Laurent Gbagbo.
- Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l'Union européenne : "Nous nous sommes engagés à agir pour favoriser le retour de la paix dans ce pays. Nous fournirons un soutien à long terme à la Côte d'Ivoire pour la prospérité afin de garantir la stabilité et aider à reconstruire le pays".
En photos En images : la chute de Laurent Gbagbo
- Blaise Compaoré, président burkinabè :"C’est dommage qu’on ait perdu du temps, qu’on soit allé dans des affrontements. Mais je pense que la Côte d’Ivoire doit se retrouver autour du président Alassane Ouattara pour aller vers la réconciliation, vers le redressement économique".
- Youssoufou Bamba, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire auprès de l'Onu : "M. Gbagbo a été arrêté. Il est en vie et en bonne santé et il sera présenté devant la justice pour les crimes qu'il a commis".
- Jerzy Buzek, le président du Parlement européen : Alassane Ouattara "doit maintenant confirmer ses qualités d'homme d'Etat et prendre des mesures concrètes pour favoriser la réconciliation nationale, y compris parmi les forces armées". La crise "aurait pu être évitée si Laurent Gbagbo avait accepté la volonté de son propre peuple, librement exprimée dans les urnes".
- William Hague, le ministre britannique des Affaires étrangères : le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo "doit être traité avec respect".
- L'organisation Human Rights Watch (HRW) estime que le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo "ne devrait pas bénéficier d'un exil doré" à l'étranger qui l'exempterait de poursuites pour "crimes contre l'humanité".
En France :
- Gérard Longuet, ministre de la Défense : "Laurent Gbagbo est actuellement sous le contrôle du président Alassane Ouattara, à l'hôtel du Golf". "C"est une opération in fine entre Ivoiriens ", a-t-il poursuivi, en reconnaissant "certes un soutien" des forces françaises et de l'Onuci.
- Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée nationale appelle le président ivoirien Alassane Ouattara à être "le garant de la paix civile" après l'arrestation de Laurent Ggagbo. "Le départ de Gbagbo n'a que trop tardé à cause de sa propre obstination à refuser le verdict des urnes, qui a conduit à des massacres et à des affrontements".
- Les sénateurs socialistes déclarent dans un communiqué avoir appris "avec satisfaction" l'arrestation en Côte d'Ivoire de Laurent Gbagbo, "dont la défaite électorale a été reconnue par l'ensemble de la communauté internationale".
- François Hollande (PS) : "Laurent Gbagbo a été interpellé par les forces du président élu, Alassane Ouattara. Les militaires français ne semblent pas avoir participé à cette opération. Ce n'était pas leur rôle. Ils sont là sur mandat de l'ONU pour protéger les civils et sécuriser les résidents français. Il est maintenant indispensable que le conflit cesse et que l'apaisement revienne. L'arrestation de Gbagbo y contribuera".
- Benoît Hamon, porte-parole du PS: "Il faut que la communauté internationationale s'engage fortement aux côtés du nouveau pouvoir. C'est un soulagement que la guerre s'arrête."
Nouvelobs.com
Source: Le Nouvel Observateur, du 12/04/2011
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