Au jeu de la roulette, on dirait comme le meneur qu’on appelle croupier : « RIEN NE VA PLUS, LES JEUX SONT FAITS ». Aujourd’hui les cinq généralissimes qui sont à GOMA et qui ont préparé très professionnellement la présente offensive ne doivent plus savoir à quel saint se vouer.
En effet, comment expliquer à la très haute hiérarchie du pays ce nouvel échec de reconquête. Car elle aura rassemblé des milliers de commandos formés tantôt par les américains tantôt par les chinois. Bref, la crème des crèmes des FARDC, ceux qu’on ne déplace que pour mettre une raclée à l’adversaire.
Du matériel, il y en avait en vois tu, en voilà ; des chars, des orgues de Staline de tout acabit, des canons de toutes pointures. En aucun cas on ne pouvait douter du résultat final, car pour mener la rude bataille, le célébrissime colonel Delphin KAHIMBI (collègue du colonel MAKENGA, du temps de l’amour fou de l’opération AMANI-LEO) allait prendre lui-même la tête de la mêlée comme au rugby.
Au menu : La reconquête de KIWANJA, RUTSHURU, RUGARI, KIBUMBA et surtout de RUMANGABO, camp militaire situé entre KATALE et KIBUMBA, mais pourtant vide de toute présence des militaires du M23 qui avaient fait un repli tactique. En effet, au milieu des divers désastres, enregistrées sur différents fronts d’hier mercredi 25 juillet 2012, les FARDC ont investi le célèbre camp de RUMANGABO, après le repli volontaire des troupes du M23, mais une fois encore que pour quelques heures seulement.
Très tôt ce matin, le M23 est descendu sur le camp et la bataille fut rude mais une fois encore au grand désavantage des commandos ragaillardis par leurs quelques heures d’occupation de RUMANGABO. Les attaques des FARDC ont été repoussées vigoureusement par le M23 ; la raclée était très sévère et de taille. Des nombreux prisonniers, dont un major fuyard, sont aux mains du M23. Pendant ce temps le célèbre colonel SADAM du M23 (un ex PARECO) mettait en fuite depuis KIWANJA les troupes des FARDC et leurs nombreux alliés FDLR. Ils ont été repoussés au delà de MABENGA.
Il sied de noter que les enjeux de la bataille de RUMANGABO étaient énormes, à commencer par la crédibilité de cinq grands généraux, dont le moral à cette heure avoisine le zéro pointé.
Nous apprenons que l’hôpital militaire de KATINDO a été évacué de tous les malades civiles afin de laisser place aux nombreux blessés des FARDC.
La morale de ce récit qui n’est pas une fable est : " ILS SONT VENUS, ILS ONT VUS ET ILS SONT RENTRES".
Source: www.soleildugraben.com, du 26.07.2012
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