Les rebelles du mouvement du 23 mars (M23) accusent la Force
de Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la
République démocratique du Congo (MONUSCO) d'avoir bombardé les civiles à 70 km
de la ville de Goma, indique une lettre de ce mouvement datée du 13 juillet
adressée au Conseil de sécurité de Nations Unie, parvenue lundi à
Xinhua.
« Cette offensive de la force de la MONUSCO a causé mort
d'hommes, de militaires et de civils confondus, et cela est grave. Les civils
tombés sous les bombes de la MONUSCO entretenaient paisiblement leurs champs,
tandis que nos militaires étaient en attente de l'issue du sommet d'Addis-Abeba
où rassemblent les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la
Conférence Internationale sur la Région des Grands-Lacs (CIRGL) », a indiqué la
lettre signée par Bishop Jean Marie Runiga, coordonnateur politique du
M23.
Les rebelles du M23 attendent des éclaircissements sur le mandant de
la Monusco. « Autrement dit, la Coordination du Mouvement tient à savoir si la
MONUSCO a changé pour devenir une force offensive et hostile afin de tirer
toutes les conséquences qui en découlent et instruire nos forces à se mettre en
position défensive vis-à-vis des contingents onusiens, leur dispositif et ainsi
que leur personnel », précise cette lettre.
« Nous prenons toutes les
dispositions possibles pour éviter d'affecter la population civile», a souligné
Madnodje Mounoubai, porte-parole civil de la MONUSCO. D'après lui, cette
correspondance n'est pas adressée à la Monusco et il ne peut pas y
répondre.
La force de la MONUSCO et les Forces armées de la R.D. Congo
(FARDC) ont menés le 12 juillet dernier un raid aérien sur des positions des
rebelles M23.
Source: Xinhuanet, du 17/07/2012
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