Thursday, July 26, 2012

RDC/GOMA : KAHONGYA, SUKISA ET SES MOTARDS, ARMES D’EPURATION ETHNIQUE.


Il y a quelques jours, la ville de Goma se retrouvait brusquement en proie à la folle démence de monsieur NDAYAMBAJE Sukisa et d’une série de motards, de jeunes voyous et des sheges ayant comme mot d’ordre : « se payer du tutsi », quelque soit l’âge et le sexe. On se serait cru au bon temps de 1996, sous le règne du gouverneur MOTO MUPENDA, époque peu héroïque d’une chasse urbaine et effrénée du tutsi, et dont l’une des images mémorables reste bien sûr la traversée forcée de la grande barrière du conseiller principal du dit gouverneur, l’actuel sénateur Edouard MWAGACHUCHU, frappé aujourd’hui d’amnésie aigue, le coltan et la cassitérite l’ayant rendu sourd, muet, et aveugle.
Aux deux postes douaniers de la ville, les évènements resteront dans les mémoires par l’arrivée des motards fous et déchainés obligeant les agents de douanes à fermer leurs bureaux, injuriant les tutsis, le président Paul KAGAME et tous les saints du paradis. En ville, la chasse à l’homme est déclenchée : installation de barrière pour contrôler les véhicules et y extraire tout individu ayant un profil tutsi ou des ascendances évidentes. Passages à tabas pour les plus chanceux, enlèvements et disparussions jusqu’à ce jour pour ceux qui auront voulu se défendre dans la dignité. Prises d’assaut des institutions d’enseignements supérieurs et universitaires pour y extraire tout étudiant rwandais ou tutsis congolais, avec pour prime, tabassage, viol pour les filles dans les toilettes et bureaux, bref la totale, la bestialité dans toute son horreur. Les mamans rwandaises commerçantes qui tous les jours arrivent dans les marchés de Goma pour les approvisionner en légumes, viandes, lait, etc. voient, tétanisées, leur produits écrasés et dispersés sur la rue, leurs pagnes arrachés et sont obligées à rentrer nues au Rwanda.

A travers les rues de Goma ces sont des véritables drames qui se jouent devant le regard impassible de la MONUSCO, qui laissent ces pasdarans de la modernité congolaise accomplir leur sombres besognes. Leur attitude nous a rappelé le triste temps de la MINUAR dans la république voisine du Rwanda. Autre temps, autre lieu, mais même attitude devant l’avilissement des palestiniens de la RDC, que sont les tutsis de ce pays dont pourtant les populations et ses dirigeants ne cessent de vanter à longueur de discours, leur sens éternel de l’hospitalité.

Ce jour là, Dieu a décidé de ne point intervenir pour sauver certaines victimes disparues probablement dans les eaux profondes du lac Kivu du côte des geôles et cachots sinistres de KINYOGOTE, préférant simplement inscrire ces crimes odieux et charges de haine au livre des comptes du peuple congolais, qu’il leur ouvrira aux derniers jours des temps, leur posant simplement la question comme à Caen : « mais qu’avez-vous fait des vos frères tutsis ? » voila pour le macabre scenario de ce jour et ses acteurs.

Voyons maintenant les producteurs, scénaristes et metteurs en scènes de ce triste film.

Deux jours avant ce triste évènement se sont réunis à trois reprises l’équipe de tournage en la résidence du gouverneur Julien PALUKU, constituée de ce dernier, des colonels Innocents GAHIZI et KABUNDI, du Mai-mai Mongol MIGANDA et du patron des motards de Goma, le virulent NDAYABAJE Sukisa. Raison de la réunion : planification du pogrom tutsi dans la ville de Goma. Il faut créer la peur, il faut des éliminations, des enlèvements, instaurer la terreur, etc.… bref 50 000 dollars américains sont débloqués à cet effet car il faut fermer les yeux de certains messieurs de la police et des services spécialisés.


Comment notre rédaction le sait-il ? l’un de ces messieurs, probablement en mal de positionnement, préviendra le M23 le matin du crime, mais hélas trop tard pour bloquer le sinistre mécanisme, si mal monté d’ailleurs qu’ironie du sort, le colonel KABUNDI sera lui-même victime de certains spadassins de motards qui ne le connaissant pas, et qui s’en prendront physiquement à lui au rond point signers, délit de facies oblige.

La suite est moins connue mais la voici. Le M23, alerté par des nombreux sympathisants de Goma réagit directement en contactant quelques chancelleries à KINSHASA, qui après une rapide vérification des faits interpellent le ministre de l’intérieur qui a son tour demande au gouverneur d’arrêter l’opération. Et voici le gouverneur se fendre d’une déclaration pleurnicharde de veuve éplorée, dénonçant avec trémolos les dérives très condamnables des motards, affirmant qu’un climat interethnique serein règne au Nord-Kivu et patati et patati. Déclaration lamentable, pitoyable, peu crédible surtout venant d’un tel personnage.



Il n’a été question d’aucune enquête pour agression, vandalisme, enlèvement, coups et blessures, d’aucune arrestation des personnes pourtant bien identifiées, de destruction méchantes de biens tiers, rien de rien de tout ne cela. A croire que cette campagne de haine, de destruction, d’atteinte à l’intégrité physique de personnes, d’enlèvement, de viol, bref que cette journée fut un jour comme un autre et que rien de tout cela n’a vraiment existé.

Or MENDE « Oh ! Ma langue Ah ! », Qui lui a des enfants à KIGALI, a suspendu le DG de la RTNC pour propagation de haine ethnique à travers la chaine nationale par la diffusion en directe de la matinée folle du PPRD à la Fikin. Voilà un homme qui sait protéger ses arrières et n’a aucune envie de se retrouver à la Haye.

Quant à notre sacré KAHONGYA, toujours farceur et m’enfoutiste mauvais chic mauvais genre, il doit se mettre en tête que la justice du M23 ne l’oubliera point.


Source: http://www.soleildugraben.com

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