Le gouvernement syrien a démenti l’annonce par les rebelles
d’une opération d’envergure sur Damas.
Les rebelles de l’Armée syrienne libre avaient affirmé que la "bataille pour
la libération" de la capitale avait commencé.La ville est néanmoins en proie à des combats de plus en plus intenses.
Les rebelles affirment contrôler deux quartiers, Midane et Tadamoun.
Des tirs ont été entendus mardi dans une des principales rues de la ville, et sur la place où se trouve la banque centrale.
Le gouvernement irakien a appelé les Irakiens résidant en Syrie à retourner dans leur pays, mettant en avant les "violences croissantes dont (ils) sont la cible".
Les combats à Damas interviennent alors que Kofi Annan, le médiateur international, a rencontré à Moscou le président russe Vladimir Poutine.
La Russie soutient depuis le début de l'insurrection son allié Bachar al-Assad.
Vladimir Poutine a assuré qu’il soutenait le plan de paix de Kofi Annan, mais rien n’indique que Moscou est prêt à soutenir des sanctions de l’ONU contre la Syrie.
Arme chimique
Pendant ce temps, Nawaf Farès, le premier ambassadeur syrien à avoir fait défection, a affirmé à la BBC que le président syrien Bachar al-Assad n'hésiterait pas utiliser des armes chimiques, et éradiquer entièrement son peuple, si son pouvoir était menacé.La Syrie dispose d'un grand stock d'armes chimiques qui inquiète les pays voisins. Nawaf Farès a également declaré qu’une série d’attentats en Syrie avaient été orchestrés par le gouvernement en collaboration avec Al-Qaïda.
Depuis le début des violences en Syrie il y a 16 mois, on estime que 17.000 personnes, em majorité des civils, ont perdu la vie.
Source: BBC Afrique, Dernière mise à jour: 17 juillet, 2012 - 13:26 GMT
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