«Je retourne ma veste toujours du bon côté, chantait Jacques Dutronc dans une chanson-réquisitoire contre les oppportunistes. Je suis pour le communisme. Je suis pour le socialisme. Et pour le capitalisme. Parce que je suis oppportuniste".
Feu Nguz a Karl i Bond qui a connu une carrière politique digne d’un yo-yo soutenait que «ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent». Dans l’un et l’autre de ce cas pourtant, Lambert Mende, le "Vuvuzéla" de la République très très démocratique du Congo s’y retrouve et la plume de Marwane Ben Yahmed le cloue au pilori : «Si j’étais Joseph Kabila, je me méfierais d’un ministre aussi versatile écrit le fils du boss de l’hebdomadaire parisien "J.A."
D’après mon ami qui sait tout sur tout et presque rien sur tout à Kinshasa-Lez-Immondices, Marwane n’a pas tout dit lorsqu’il évoque l’itinéraire de notre «Vuvuzéla national». Il n’a pas dit que "Lambert", jeune journaliste à la radio nationale réveillait les Congolais le matin en chantant les louanges du Mouvement populaire de la révolution (MPR) naissant. Au début des années 80, il est membre du cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur Victor Djelo Empenge Osako. Un Tetela comme lui. La charité commençant pas soi-même, Mende se fait attribuer une bourse d’études. Destination : Belgique. Selon mon ami, Marwane n’a pas dit non plus qu’une fois à Bruxelles, il se mettra au service d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba - opposant déclaré - avant d’être "racheté" par Mobutu pour 200.000 FB de l’époque et la promesse d’un poste ministériel au lendemain du discours du 24 avril 1990 annonçant le retour au pluralisme politique.
A en croire mon ami, Mende Omalanga sera en effet reçu par le Maréchal dès son arrivée à Kinshasa. L’homme dira à qui veut l’entendre que contrairement à "Tshi-Tshi", "Mobutu était un véritable chef". Marwane ne dit mot de la lettre signée Mende, en octobre 1999, adressée à James Kabarebe depuis Bruxelles, pour prendre la tête de l’aile politique du RCD et succéder à Laurent-Désiré Kabila à la présidence après la victoire de ce parti. Pourvu d’une imagination débordante, Mende qui s’affublait parfois du surnom de "Daniel Makila" s’est rapproché de Mzee. Vêtu d’un djellaba et coiffé d’une perruque, il s’embarque à bord d’un avion Sabena à destination de Kinshasa. Objectif : faire rapport à LD Kabila des activités du mouvement rebelle pro-rwandais RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie).
Selon mon ami qui sait décidément tout, dans les milieux des "Anamongo" on s’étonne d’entendre Mende gratifier "Joseph Kabila" du titre de «Kum’Ekanga» (Dieu, en langue tetela), alors que le même Mende se moquait hier de ce "chef minable" qui l’appelait «Monsieur Lambert». Marwane a raison de souligner que pour Mende tout s’achète et tout se vend. Paraphrasant Dutronc, mon ami de conclure : "Mende a tellement retourné sa veste qu’elle commence à craquer. Après Joseph Kabila, il est sûr que Mende va retourner son pantalon..."
Feu Nguz a Karl i Bond qui a connu une carrière politique digne d’un yo-yo soutenait que «ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent». Dans l’un et l’autre de ce cas pourtant, Lambert Mende, le "Vuvuzéla" de la République très très démocratique du Congo s’y retrouve et la plume de Marwane Ben Yahmed le cloue au pilori : «Si j’étais Joseph Kabila, je me méfierais d’un ministre aussi versatile écrit le fils du boss de l’hebdomadaire parisien "J.A."
D’après mon ami qui sait tout sur tout et presque rien sur tout à Kinshasa-Lez-Immondices, Marwane n’a pas tout dit lorsqu’il évoque l’itinéraire de notre «Vuvuzéla national». Il n’a pas dit que "Lambert", jeune journaliste à la radio nationale réveillait les Congolais le matin en chantant les louanges du Mouvement populaire de la révolution (MPR) naissant. Au début des années 80, il est membre du cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur Victor Djelo Empenge Osako. Un Tetela comme lui. La charité commençant pas soi-même, Mende se fait attribuer une bourse d’études. Destination : Belgique. Selon mon ami, Marwane n’a pas dit non plus qu’une fois à Bruxelles, il se mettra au service d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba - opposant déclaré - avant d’être "racheté" par Mobutu pour 200.000 FB de l’époque et la promesse d’un poste ministériel au lendemain du discours du 24 avril 1990 annonçant le retour au pluralisme politique.
A en croire mon ami, Mende Omalanga sera en effet reçu par le Maréchal dès son arrivée à Kinshasa. L’homme dira à qui veut l’entendre que contrairement à "Tshi-Tshi", "Mobutu était un véritable chef". Marwane ne dit mot de la lettre signée Mende, en octobre 1999, adressée à James Kabarebe depuis Bruxelles, pour prendre la tête de l’aile politique du RCD et succéder à Laurent-Désiré Kabila à la présidence après la victoire de ce parti. Pourvu d’une imagination débordante, Mende qui s’affublait parfois du surnom de "Daniel Makila" s’est rapproché de Mzee. Vêtu d’un djellaba et coiffé d’une perruque, il s’embarque à bord d’un avion Sabena à destination de Kinshasa. Objectif : faire rapport à LD Kabila des activités du mouvement rebelle pro-rwandais RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie).
Selon mon ami qui sait décidément tout, dans les milieux des "Anamongo" on s’étonne d’entendre Mende gratifier "Joseph Kabila" du titre de «Kum’Ekanga» (Dieu, en langue tetela), alors que le même Mende se moquait hier de ce "chef minable" qui l’appelait «Monsieur Lambert». Marwane a raison de souligner que pour Mende tout s’achète et tout se vend. Paraphrasant Dutronc, mon ami de conclure : "Mende a tellement retourné sa veste qu’elle commence à craquer. Après Joseph Kabila, il est sûr que Mende va retourner son pantalon..."
Author: Jacky Mopipi
Source: Congoindépendant 2003-2011 , du 23 Février 2010
Source: Congoindépendant 2003-2011 , du 23 Février 2010
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