L’Union pour la Nation a organisé, le vendredi 4 février 2011, une matinée politique au cours de laquelle l’Honorable Clément Kanku a dressé un réquisitoire on ne peut plus sévère vis-à-vis du régime en place. ‘‘Nous sommes présent dans les hits parades de tous les rapports faits par les organisations internationales ; capitale mondiale du viol, pays le plus corrompu, pays où règne l’intolérance et le non respect des droits de l’homme, climat des affaires délétère, faiblesse du développement humain ; nous sommes tombés trop bas. Même Kinshasa est considérée comme la capitale la plus sale du monde’’, a-t-il constaté. Avant de déclarer : ‘‘Nous voulons dire à ce groupe de jouisseurs que leur recréation est terminée. Elle n’a que trop durée, elle doit prendre fin et ce dans quelques mois…Le délai constitutionnel pour les élections doit être impérativement respecté. Dés aujourd’hui, le compte à rebours a commencé. Chaque seconde, chaque minute, chaque heure et chaque jour qui passe sont précieux pour nous…Ici et maintenant nous demandons à notre peuple de commencer à comptabiliser les jours qui restent afin de le leur rappeler (Jour J – 312)…Avec l’élection à deux tours nous aurions pu vous offrir une sortie honorable, puisque vous vouliez un raccourcis vous partirez plus vite, par une mort subite’’. Ci-après, l’intégralité de son discours.
Honorable Députés et Sénateurs ; Distingués Invités ; Chers Compatriotes, membres de l’Union pour la Nation ; En cette année nouvelle, comme l’exige la tradition, acceptez que je présente au nom du Président National de notre coalition politique, le Sénateur Jean-Pierre Bemba, pour qui nous avons une pensée ; et à celui de tous les cadres de l’Union pour la Nation, les meilleurs vœux pour cette année 2011 à l’ensemble de notre population. Aussi, je tiens ici à remercier de tout cœur tous nos invités, et les membres de l’opposition dont la présence dans cette salle témoigne la volonté et la détermination de tous à resserrer les rangs pour sauver notre nation. Je ne saurais manquer de saluer parmi nous la présence de tous ceux qui viennent de nous rejoindre dans cette lutte qui exige engagement, détermination et sacrifice. Chers Camarades Vous avez finalement accepté de laisser tomber les privilèges, le luxe pour vous ranger du coté du peuple. Si ce choix est fait en âme et conscience, nous vous souhaitons la bienvenue, au cas contraire nous ne manquerons pas de vous le rappeler. Parce que l’opposition ne peut constituer en aucune façon une blanchisserie pour les acteurs politiques du pouvoir en mal de positionnement, mais plutôt un apostolat. C’est pourquoi nous vous conseillons de prendre le temps de vous familiariser avec les réalités de votre nouveau statut qui sera caractérisé par les brimades, l’insécurité, les frustrations, la souffrance, les arrestations, les intimidations ; bref le sacrifice. Chers Camarades, L’opposition ne se décrète pas, elle se vit. Ainsi, vous serez jugé par les actes. Même si on aurait quant même souhaité de votre part un peu plus d’imagination pour vous identifier autrement, en évitant une certaine homonymie avec notre coalition politique «l’Union pour la Nation». D’ailleurs, nous souhaitons réfléchir ensemble pour y remédier afin d’éviter la confusion dans les esprits de notre peuple. Chers Camarades de l’opposition, Notre pays a une histoire, l’opposition congolaise en a aussi une. Au moment des grands enjeux politiques, le pouvoir a toujours usé des différentes méthodes pour infiltrer l’opposition et torpiller son action. Cette histoire nous rappelle les péripéties causées par la présence d’opposants alimentaires pendant la longue transition des années 90, et cela s’est terminé de la manière que vous connaissez. Fort de cette expérience, nous devons être vigilant, et surtout avoir un minimum de discernement pour déjouer toute forme de manipulation et ne pas tomber dans le piège de l’intoxication. L’assainissement de l’espace politique de l’opposition s’impose donc. Chers Compatriotes, Notre propos de ce jour transpire à la fois de la colère, de l’inquiétude et de l’espoir. De la colère parce que notre pays est humilié, spolié, assujetti, la jeunesse sacrifiée et nous sommes là impuissant d’agir. De l’inquiétude face aux menaces de tous ordres qui le guettent et qui menacent son avenir. De l’espoir parce que l’âme de ce peuple est encore intacte et la flamme de la liberté toujours allumée. L’Union pour la Nation sera et restera le symbole de l’unité, le fer de lance pour la reconquête de notre indépendance et de notre souveraineté. L’organisation de cette matinée politique est un signal fort pour dire à notre peuple que c’est encore possible et qu’il peut compter sur nous pour y arriver. Depuis décembre 2006, notre pays est entré de plein pied dans la troisième République avec des nouvelles institutions et des autorités élues. Nous n’allons pas revenir sur ces élections de 2006, ce qui importe pour nous c’est l’avenir. Néanmoins, nous ne pouvons pas nous dérober de notre devoir de scruter sans complaisance l’état réel du pays. Le pays est en proie à une crise économique sans précédent. Les prix des produits et services subissent une augmentation scandaleuse sans que l’état n’intervienne, mettant ainsi en mal le panier de la ménagère. La stabilité du cadre macro économique n’est valable que sur papier, alors que la réalité est tout autre. Le sociale de la population est sombre, alors qu’on lui avait promis une année du social. Le pays est miné par les antivaleurs, alors que la gestion de la chose publique exige un certain nombre de principes qu’édicte la morale pour ne pas entraver son action. Au Congo, les antivaleurs sont devenues des règles de conduite, des dirigeants qui excellent chacun dans l’exercice du mal. Parmi ces maux ; nous citerons la corruption, le mensonge, le viol, le détournement des deniers publics et j’en passe. La corruption est devenue systémique et a atteint des proportions jamais égalées plaçant notre pays parmi les pays les plus corrompus du monde. Elle se pratique au grand jour pour acheter un poste, une faveur et même pour faire passer une décision d’état. Devant ce fléau qui gangrène notre société, la justice congolaise parait impuissante et complice. De ce fait, le Congo est devenu un terrain propice au blanchiment des capitaux d’origine douteuse, rien qu’à voir les constructions des immeubles qui poussent à travers nos villes sans que leurs promoteurs ne justifient l’origine de leurs avoirs. Le mensonge ; on ment à longueur de journée, les medias tant publics que privés sont utilisés à ces fins. A certains ministres on attribuerait le prix Nobel du mensonge et de la désinformation qu’ils se sont illustrés dans des informations contradictoires au point de désorienter la population qui ne croit plus aux versions officielles. L’intolérance ; jamais dans ce pays on a poussé l’intolérance à ce point. On assiste à un terrorisme d’état dans l’administration et les entreprises publiques car on oblige les agents de l’Etat d’adhérer au parti politique du pouvoir au risque d’être renvoyé du service. C’est tout simplement scandaleux. Le non respect des libertés des peuples et violation des droits de homme, là encore le pouvoir en place excelle par le musellement et arrestation des membres de l’opposition politique ; des journalistes et de défenseurs des droits de l’homme qui ne sont pas épargnés, le cas de Floribert Chebeya et Fidele Bazana en dit long. Ici nous faisons notre les préoccupations des avocats de la partie civile ainsi que des activités des droits de l’homme sur le déroulement du procès CHEBEYA. Les dernières audiences tentent à protéger les vrais auteurs pour exposer des lampistes. Tandis que dans l’affaire Tungulu rien n’est fait, ce drame est en voie de passer aux oubliettes et nous exigeons que la lumière soit faite. Une personnalité étrangère affirmait après avoir visité notre pays, que je cite : «la situation des droits de l’homme état un naufrage». Nous sommes présent dans les hits parades de tous les rapports faits par les organisations internationales ; capitale mondiale du viol, pays le plus corrompu, pays où règne l’intolérance et le non respect des droits de l’homme, climat des affaires délétère, faiblesse du développement humain ; nous sommes tombés trop bas. Même Kinshasa est considérée comme la capitale la plus sale du monde. Chers Compatriotes, Comme si cela ne suffisait pas les institutions de la République sont réduites à des simples caisses de résonance pour assouvir la boulimie du régime actuel. L’exemple de l’Assemblée nationale qui avait suscité beaucoup d’espoir, sous la direction de notre camarade Vital Kamerhe, qui avait réussi à installer un débat démocratique au sein de l’hémicycle est aujourd’hui l’ombre d’elle-même, incapable de faire respecter ses recommandations ni de sanctionner un ministre ou un mandataire public cité dans différents cas de mégestion. Tandis que le parlement de transition 1+4, avec des députés désignés, avait en son temps sanctionné certains ministres et mandataires. Chers Compatriotes, Ce pouvoir nous a habitués à des promesses non tenues. Rappelez-vous des portes de prison qui étaient ouvertes, portes qui ne seront jamais franchies par les KULUNA en cravate ; que dire de la tolérance zéro, encore un slogan sans lendemain. Même le Premier ministre GIZENGA à son arrivée à la primature promettait d’atteindre mbudi et d’aller au-delà. Aujourd’hui, on n’a même pas atteint le 1er palier. L’aventure des bourses d’études annoncée en grande pompe ; aussitôt débuté, aussitôt arrêté et on en parle plus. Alors que les étudiants avaient fondé beaucoup d’espoir là-dessus. Souvenez-vous du battage médiatique qui avait entouré la signature du fameux contrat chinois. Malgré nos appels et nos mises en garde ; ils ont signé. Le temps a fini par nous donner raison et les faits sont là ; les milliards chinois n’ont jamais quitté le pays de l’empire du milieu. Cette convention avec les entreprises chinoises est une supercherie orchestrée pour distraire notre peuple. Alors que ces chinois ont déjà commencé à exploiter nos mines sans pour autant s’acquitter de l’autre volet lié aux infrastructures et personne n’en parle. D’autres contrats léonins continuent à être signés exposant notre pays à des procès dans le futur en cas de revisitation. La reforme des entreprises s’est avérée une véritable arnaque favorisant des OPA sur des entreprises de l’Etat. Le chantier infrastructure est resté chimérique, les quelques réalisations que nous voyons ici et là telles que le Boulevard du 30 juin, le Boulevard Lumumba surfacturé, n’ont été que du cosmétique pour tromper la population qui attend toujours les autoroutes et d’autres ouvrages tant promis. L’électricité ressemble à un mythe, alors que nous possédons un des plus grand barrage hydroélectrique du monde, sans compter le potentiel hydroélectrique énorme que Dieu nous a comblé. L’eau potable est devenue tellement rare que même les populations des zones urbaines se contentent de l’eau des puits quand il ne pleut pas. Le spectacle désolant qu’elles nous offrent à la quête d’une goutte d’eau est éloquent. L’emploi est un véritable mirage, le peu de congolais qui en ont, le font dans des conditions qui frisent l’esclavagisme. Il n’y a qu’à voir comment certains expatriés traitent nos compatriotes dans leurs sociétés. Les chinois qui sont venus dans le cadre des cinq chantiers, se sont vite reconvertis dans le petit commerce, secteur réservé aux nationaux, livrant ainsi une concurrence déloyale aux petits commerçants congolais. Ils vont même jusqu’à s’adonner à la préparation des beignets et crème glacée, privant ainsi nos mamans des maigres revenus qu’elles en tirent. Le transport en commun, ici aussi le gouvernement a démissionné, laissant les congolais à la débrouillardise. Il n’y a qu’à voir les longues colonnes des gens marchant à pied sur les routes, l’apparition des taxis motos et la présence de ces véhicules qu’envoient nos compatriotes de la diaspora pour aider leurs familles restées au pays. Pour les logements sociaux : que des promesses fantaisistes. C’est chaque ministre qui nous présente son projet, qui disparaît aussitôt annoncé parce qu’ayant obtenu des faveurs des promoteurs. Pas plus tard que l’année dernière on a promis aux congolais monts et merveilles avec des cités paradisiaques présentées sur des images virtuelles pour faire rêver la population. La santé ; les hôpitaux tant promis ne sont jamais réalisé. Sur quatre ans on se vante d’achever un hôpital commencé à l’époque coloniale. Pendant ce temps, le gouvernement de la République s’illustre par une gestion calamiteuse des ressources de l’Etat comme en témoignent les différents rapports établis à cet effet. L’oligarchie au pouvoir s’enrichit d’une manière insolente sans que la justice s’émeuve. La justice congolaise est instrumentalisée à souhait jusqu’à perdre son indépendance ; la dernière révision constitutionnelle en son article 149 illustre bien l’inféodation de cette justice au Pouvoir exécutif. Le dysfonctionnement de ce gouvernement est la conséquence de l’incompétence et l’amateurisme qui le caractérise. Nous avons affaire à un conglomérat d’opportunistes à la quête des intérêts égoïstes dictés par leurs partis politiques. La cacophonie en est l’illustration (le cas de la RVA, OCC, SONAL, OGEFREM). Je n’hésiterais pas de dire que c’est le plus mauvais gouvernement qu’ait connu le pays. Cher Compatriotes, La situation sociale des congolais contraste avec les prétentions de ce gouvernement qui n’a cessé de miroiter un avenir meilleur par des promesses fallacieuses et des photos virtuelles qu’on expose ici et là. On nous a dit, qu’à l’atteinte du point d’achèvement la situation allait changer ; nous constatons plutôt que le niveau de vie des congolais s’est encore dégradé en dépit de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE. La violation de la constitution est un exercice qu’affectionne particulièrement le pouvoir actuel. En une législature, on ne peut plus compter le nombre de fois que ce texte a été violé. La dernière révision constitutionnelle est une illustration de la majorité qui tient par des manœuvres politiciennes à se maintenir au pouvoir au risque d’ébranler le consensus et la cohésion nationale. Ce gouvernement est incapable de mobiliser des ressources nécessaires pour répondre aux besoins de sa population, malgré toutes les promesses faites ; il se contente d’une politique de la main tendue tel un éternel assisté ; c’est le cas dans l’élaboration du budget, dans l’organisation des élections, même pour la vaccination de nos enfants il faut l’intervention des partenaires étrangers. Les fonctionnaires, les militaires, les policiers, les médecins, les infirmiers, les enseignants et j’en passe, sont abandonnés à leur triste sort. Les tenants du pouvoir se complaisent par la remise des dons à travers le pays sans résoudre les problèmes de fond que soulève notre peuple. Sinon comment comprendre que ceux là même qui sont à la base de la misère du peuple, viennent en bon samaritain pour des raisons électoralistes, offrir des dons de tout genre. Alors qu’il a suffit d’améliorer les conditions de vie de cette population afin qu’elle se prenne en charge en toute dignité. Comme l’avait si bien dit le Cardinal Monsengwo ; je cite « un pouvoir qui ne s’occupe pas de problèmes de son peuple est un pouvoir sans objet », fin de citation. Chers compatriotes, La situation sécuritaire de notre pays est le plus que préoccupante ; nos frères du Kivu et de la Province Orientale paient au prix fort l’incompétence de ce gouvernement qui n’arrive pas à trouver des solutions durables à l’insécurité et au désordre perpétrés par des hommes bien identifiés que le pouvoir se donne le luxe de protéger et avec qui on ne se gêne pas de faire des alliances politiques au grand jour. S’agit-il d’une complicité ? Cette situation qui prévaut à l’est met en péril la stabilité du pays ; des territoires entiers sont occupés par des groupes armés étrangers, échappant à l’autorité de l’Etat au profit des administrations parallèles. En dépit des opérations militaires mixtes avec le Rwanda et l’Ouganda qui ont d’ailleurs toutes échoué ; les conférences de paix organisées ici et là n’ont abouti à rien. Même les zones urbaines ne sont pas épargnées. C’est tous les jours qu’on vole, on viole et on assassine, sans oublier le phénomène Kuluna apparu ces dernières années. Nous concluons que ce gouvernement est incapable d’assurer la sécurité des congolais et du Congo ; pour ne pas dire qu’il est complice. Chers Compatriotes, Nous voulons dire à ce groupe de jouisseurs que leur recréation est terminée. Elle n’a que trop durée, elle doit prendre fin et ce dans quelques mois. Mesdames et messieurs de la majorité, vous venez, avec la dernière révision constitutionnelle, de démontrer votre soif du pouvoir pour le pouvoir. Cette fois le peuple se manifestera par le choix des citoyens honnêtes, conscients de son sort et aptes à rencontrer ses aspirations. Le délai constitutionnel pour les élections doit être impérativement respecté. Dés aujourd’hui, le compte à rebours a commencé. Chaque seconde, chaque minute, chaque heure et chaque jour qui passe est précieux pour nous. Dans 312 jours le pouvoir actuel doit laisser la place aux nouvelles autorités que le peuple choisira. Nous ferons respecter le délai constitutionnel. Ici et maintenant nous demandons à notre peuple de commencer à comptabiliser les jours qui restent afin de le leur rappeler. (Jour J – 312) Avec cette révision constitutionnelle, Mesdames et Messieurs de la majorité, vous avez montré vos limites. Avec l’élection à deux tours nous aurions pu vous offrir une sortie honorable, puisque vous vouliez un raccourcis vous partirez plus vite, par une mort subite. « Un fruit ne tombe que quand il est mûr, mais devant l’ouragan et la tempête de l’histoire, mûr ou pas mû il tombe quand même », disait le Maréchal MOBUTU. Il faut lire les signes du temps, dans des pays où les conditions de vie sont meilleures que les nôtres, on a vu des régimes donnés pour stables avec des hommes forts, tombés tel une poutre rongée par les thermites. Il ne faut donc pas sous estimer notre peuple. Le Congo est devenu la risée du monde à cause de la légèreté de ses dirigeants. Cet état de choses doit cesser et dès cette année. Après notre victoire aux élections, nous allons mettre un terme à ce régime qui a ôté à notre pays sa dignité et restaurer son prestige perdu ; Et parce que l’UN a des cadres compétents et valables, elle va les aligner à tous les niveaux du scrutin y compris à la présidence de la République. Et comme en 2006, ça sera le ticket gagnant. Toutefois, pour maximiser les chances de l’opposition nous sommes ouverts à toutes discussions pouvant mettre en place un programme commun de l’opposition qui pourrait déboucher à une candidature unique de l’opposition et ceci à travers des discussions franches, cordiales sur fond de respect et de considérations mutuelles. Aussi nous devons rester vigilants pour déjouer toute tentative de tricherie destinée à voler, à notre peuple, sa victoire. Chers camarades, Nous avons l’obligation de prendre nos responsabilités afin de répondre aux attentes de notre peuple qui veut que ce pays change et se développe. Et cela doit changer et doit se développer. A l’aube de ces grandes échéances, face aux difficultés et les contradictions que nous imposent la dureté de la vie, nous invitons notre peuple à l’éveil de conscience pour qu’ensemble, nous sommes convaincu que la victoire sera celle du peuple. Je vous remercie
La Pros.
Source: La Prospérité, du 08/02/2011
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