KINSHASA -- Un groupe d'"hommes fortement armés" et non encore identifiés a attaqué le dimanche 27 février aux environs de 13h30 (12h30 GMT) la résidence du chef de l'Etat congolais Joseph Kabila Kabange dans un quartier de la Commune de la Gombe à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) où se trouvent également ses bureaux, selon des sources concordantes.
Des combats à l'arme lourde ont éclaté entre les assaillants et les éléments de la garde républicaine (garde rapprochée présidentielle) au cours desquels sept assaillants ont été tués, plusieurs autres ont été arrêtés et faits prisonniers, tandis qu'un soldat de la garde républicaine a été grièvement blessé après une trentaine de minutes de combats.
Selon le ministre congolais de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, qui est intervenu quelques heures après en invité au journal de la Radio-Télévision nationale Congolaise (RTNC), le président Kabila ne se trouvait pas à son domicile au moment de l'attaque.
Lambert Mende a indiqué que la Garde républicaine a maîtrisé la situation et que le calme est revenu dans le quartier ou se trouvent également plusieurs ambassades. Les éléments de la Garde républicaine patrouillaient encore par petits groupes dans tout le quartier qui a été bouclé, en même temps que des auto-blindés légers et des chars d'assaut circulaient lentement.
Presque un bataillon de la Garde républicaine appuyé par des auto-blindés et des chars de combat a, aussitôt après la fin des affrontements au Quartier GLM (quartier présidentiel), encerclé le camp Kokolo, où se trouve logés les soldats de la force terrestre, et procède, jusque tard à 17h00 (16h00 GMT), à des arrestations des soldats et civils à l'intérieur du camp.
Le président Kabila était chef d'état-major de la force terrestre avant de remplacer son père Laurent-Désiré Kabila assassiné comme chef de l'Etat congolais en 2001. Ce mouvement a créé une panique dans les communes voisines de Bandalungwa et de Kintambo où plusieurs personnes ont fui momentanément leurs habitations.
Toutefois, la situation reste encore confuse aussi bien sur l'identité des assaillants que sur le mobile réel de leur attaque.
Source: Xinhuanet, du 2011-02-28 11:05:56
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