Je suis fier de déclarer que les États-Unis reconnaissent officiellement la République du Sud-Soudan en tant qu’État souverain et indépendant aujourd’hui, le 9 juillet 2011. Les États-Unis d’Amérique saluent la naissance d’une nouvelle nation, le fruit de tant de luttes par le peuple du Sud-Soudan.
Ce jour nous rappelle qu’après les ténèbres de la guerre, la lueur d’une aube nouvelle peut percer. Un drapeau flotte fièrement à Juba, et la carte du monde a été retracée. Ces symboles évoquent le sang qui a coulé, les larmes qui ont été versées, les bulletins de vote qui ont été déposés et les espoirs de tant de millions de personnes qui se sont concrétisés. Le monde a les yeux rivés sur la République du Sud-Soudan. Et nous savons que les Sud-Soudanais ont revendiqué leur souveraineté et démontré que ni la dignité ni leur rêve de l’autodétermination ne pouvaient leur être refusés.
Cet accomplissement historique est un hommage, avant tout, aux générations de Sud-Soudanais qui se sont battus pour ce jour. C’est aussi un hommage au soutien que tant d’amis et de partenaires à travers le monde ont accordé au Soudan et au Sud-Soudan. Les voisins africains du Soudan et l’Union africaine ont joué un rôle essentiel pour que ce jour devienne réalité. Et aux côtés de nos nombreux partenaires internationaux et de la société civile, les États-Unis sont fiers d’avoir joué un rôle moteur sous deux gouvernements. Beaucoup d’Américains ont été profondément touchés par les aspirations du peuple soudanais, et aux États-Unis l’appui au Soudan transcende les races, les régions et les opinions politiques. Je suis convaincu que les liens d’amitié tissés entre le Sud-Soudan et les États-Unis ne pourront que se resserrer dans les années à venir. Tandis que les Sud-Soudanais entreprennent le dur labeur de la construction de leur nouveau pays, les États-Unis s’engagent à être leur partenaire pour les accompagner dans leur recherche de la sécurité, du développement et d’une gouvernance attentionnée, clés de la satisfaction des aspirations du peuple et du respect des droits de l’homme.
Aujourd’hui marque la création de deux nouveaux voisins, le Sud-Soudan et le Soudan, et les deux peuples doivent reconnaître qu’ils jouiront l’un et l’autre d’une sécurité et d’une prospérité accrues s’ils dépassent les rancœurs du passé et résolvent leurs différends de manière pacifique. Une paix durable ne pourra régner que si les deux parties assument pleinement leurs responsabilités.
L’Accord de paix global doit être appliqué dans son intégralité, le statut d’Abyei doit être réglé à la table des négociations, et la violence et l’intimidation au Kordofan-Sud, en particulier de la part du gouvernement du Soudan, doivent cesser. La sécurité de tous les Soudanais, en particulier des minorités, doit être protégée. On peut voir s’ouvrir aujourd’hui le début d’un nouveau chapitre, écrit avec courage et au prix de choix difficiles, sur une paix et une justice plus grandes pour tous les Soudanais.
Il y a des dizaines d’années, Martin Luther King nous a livré ses réflexions sur le premier moment de l’indépendance du continent africain au Ghana : « Je savais, dit-il, toutes les difficultés, et toute la douleur, et toute l’angoisse que ces gens avaient vécues pour atteindre cette échéance. » Aujourd’hui, nous sommes émus par l’histoire du combat qui a débouché sur ce moment d’espoir au Sud-Soudan, et nous pensons à ceux qui n’ont pas vécu assez longtemps pour voir leur rêve se réaliser. Aujourd’hui, les dirigeants et le peuple du Sud-Soudan ont l’occasion de transformer ce moment de promesse en progrès durable. Les États-Unis ne cesseront d’appuyer les aspirations de tous les Soudanais. Ensemble, nous pouvons faire en sorte qu’aujourd’hui marque un pas de plus dans le long progrès de l’Afrique vers les possibilités, la démocratie et la justice.
(Diffusé par le Bureau des programmes d’information internationale du département d’Etat. Site Internet : http://iipdigital.usembassy.gov/iipdigital-fr/index.html), Samedi 9 juillet.
Ce jour nous rappelle qu’après les ténèbres de la guerre, la lueur d’une aube nouvelle peut percer. Un drapeau flotte fièrement à Juba, et la carte du monde a été retracée. Ces symboles évoquent le sang qui a coulé, les larmes qui ont été versées, les bulletins de vote qui ont été déposés et les espoirs de tant de millions de personnes qui se sont concrétisés. Le monde a les yeux rivés sur la République du Sud-Soudan. Et nous savons que les Sud-Soudanais ont revendiqué leur souveraineté et démontré que ni la dignité ni leur rêve de l’autodétermination ne pouvaient leur être refusés.
Cet accomplissement historique est un hommage, avant tout, aux générations de Sud-Soudanais qui se sont battus pour ce jour. C’est aussi un hommage au soutien que tant d’amis et de partenaires à travers le monde ont accordé au Soudan et au Sud-Soudan. Les voisins africains du Soudan et l’Union africaine ont joué un rôle essentiel pour que ce jour devienne réalité. Et aux côtés de nos nombreux partenaires internationaux et de la société civile, les États-Unis sont fiers d’avoir joué un rôle moteur sous deux gouvernements. Beaucoup d’Américains ont été profondément touchés par les aspirations du peuple soudanais, et aux États-Unis l’appui au Soudan transcende les races, les régions et les opinions politiques. Je suis convaincu que les liens d’amitié tissés entre le Sud-Soudan et les États-Unis ne pourront que se resserrer dans les années à venir. Tandis que les Sud-Soudanais entreprennent le dur labeur de la construction de leur nouveau pays, les États-Unis s’engagent à être leur partenaire pour les accompagner dans leur recherche de la sécurité, du développement et d’une gouvernance attentionnée, clés de la satisfaction des aspirations du peuple et du respect des droits de l’homme.
Aujourd’hui marque la création de deux nouveaux voisins, le Sud-Soudan et le Soudan, et les deux peuples doivent reconnaître qu’ils jouiront l’un et l’autre d’une sécurité et d’une prospérité accrues s’ils dépassent les rancœurs du passé et résolvent leurs différends de manière pacifique. Une paix durable ne pourra régner que si les deux parties assument pleinement leurs responsabilités.
L’Accord de paix global doit être appliqué dans son intégralité, le statut d’Abyei doit être réglé à la table des négociations, et la violence et l’intimidation au Kordofan-Sud, en particulier de la part du gouvernement du Soudan, doivent cesser. La sécurité de tous les Soudanais, en particulier des minorités, doit être protégée. On peut voir s’ouvrir aujourd’hui le début d’un nouveau chapitre, écrit avec courage et au prix de choix difficiles, sur une paix et une justice plus grandes pour tous les Soudanais.
Il y a des dizaines d’années, Martin Luther King nous a livré ses réflexions sur le premier moment de l’indépendance du continent africain au Ghana : « Je savais, dit-il, toutes les difficultés, et toute la douleur, et toute l’angoisse que ces gens avaient vécues pour atteindre cette échéance. » Aujourd’hui, nous sommes émus par l’histoire du combat qui a débouché sur ce moment d’espoir au Sud-Soudan, et nous pensons à ceux qui n’ont pas vécu assez longtemps pour voir leur rêve se réaliser. Aujourd’hui, les dirigeants et le peuple du Sud-Soudan ont l’occasion de transformer ce moment de promesse en progrès durable. Les États-Unis ne cesseront d’appuyer les aspirations de tous les Soudanais. Ensemble, nous pouvons faire en sorte qu’aujourd’hui marque un pas de plus dans le long progrès de l’Afrique vers les possibilités, la démocratie et la justice.
(Diffusé par le Bureau des programmes d’information internationale du département d’Etat. Site Internet : http://iipdigital.usembassy.gov/iipdigital-fr/index.html), Samedi 9 juillet.
Source: Congoindépendant 2003-2011, du Samedi 15 juillet 2011
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