Moustapha Abdeljalil (à gauche), président du CNT, avec David Cameron à Londres, le 12 mai 2011.
REUTERS/Carl de Souza/Pool
Avec nos envoyés spéciaux à Benghazi
Difficile de comprendre au juste ce que souhaite le Conseil national de transition (CNT) libyen. Son chef, Moustapha Abdeljalil, a déclaré qu’il avait confié aux Nations unies, il y a un mois, le soin d’émettre une offre à Kadhafi. Le CNT ne serait pas opposé à ce que Kadhafi reste en Libye s’il acceptait de quitter le pouvoir.
Les responsables des insurgés avaient déjà, le mois dernier, donné des informations contradictoires sur l’existence ou non de pourparlers, même indirects, avec Tripoli. Abdeljalil a en tout cas indiqué que son offre était restée sans réponse. « C’était une proposition non officielle », a sèchement déclaré Abdel Hafiz Ghoga, lors d’une conférence de presse à Benghazi, dimanche 3 juillet.
L’avocat et numéro deux du CNT n’a pas d’atomes crochus avec Abdeljalil, ancien ministre de Kadhafi passé dans les rangs de l’opposition. « L’offre ne court plus de toute façon, car elle était antérieure au mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale », a affirmé Ghoga. « Les points de vue exprimés ici ou là le sont à titre personnel. Je suis le seul porte-parole officiel », a encore martelé l’avocat.
Source: RFI, du lundi 04 juillet 2011 - Dernière modification le : lundi 04 juillet 2011
Difficile de comprendre au juste ce que souhaite le Conseil national de transition (CNT) libyen. Son chef, Moustapha Abdeljalil, a déclaré qu’il avait confié aux Nations unies, il y a un mois, le soin d’émettre une offre à Kadhafi. Le CNT ne serait pas opposé à ce que Kadhafi reste en Libye s’il acceptait de quitter le pouvoir.
Les responsables des insurgés avaient déjà, le mois dernier, donné des informations contradictoires sur l’existence ou non de pourparlers, même indirects, avec Tripoli. Abdeljalil a en tout cas indiqué que son offre était restée sans réponse. « C’était une proposition non officielle », a sèchement déclaré Abdel Hafiz Ghoga, lors d’une conférence de presse à Benghazi, dimanche 3 juillet.
L’avocat et numéro deux du CNT n’a pas d’atomes crochus avec Abdeljalil, ancien ministre de Kadhafi passé dans les rangs de l’opposition. « L’offre ne court plus de toute façon, car elle était antérieure au mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale », a affirmé Ghoga. « Les points de vue exprimés ici ou là le sont à titre personnel. Je suis le seul porte-parole officiel », a encore martelé l’avocat.
Source: RFI, du lundi 04 juillet 2011 - Dernière modification le : lundi 04 juillet 2011
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