Le procès de la tentative de meurtre d'un général Rwandais en exil en Afrique du Sud a été repoussé le 30 juin après qu'un magistrat soit tombé malade, faisant traîner encore ce dossier sensible sur le plan diplomatique. Trois Tanzaniens et trois Rwandais, sont accusés de la tentative de meurtre de l'ancien chef de l'armée rwandaise, Faustin Kayumba Nyamwasa, devant son domicile de Johannesburg le 19 juin 2010. Tous plaident non coupable. Cette affaire a tendu les relations entre l'Afrique du Sud et le Rwanda.
Avec notre correspondante à Johannesburg,
Cette fois, c’est le juge qui est malade. Pour le moment, le procès a permis d’entendre un témoin, un Rwandais, Kalisa Mubarak. Il a expliqué à la cour que l’un des accusés, Amani Uriwani, disait avoir été approché par des militaires rwandais venus d’Europe avec beaucoup d’argent et de voitures pour tuer un militaire.
Les témoins cités par le Ministère public dans ce procès ont tous été placés sous protection spéciale, parce que selon le procureur, ils ont peur du gouvernement de Kigali.
Des peurs qui font écho aux allégations selon lesquelles le président rwandais, Paul Kagamé, serait à l’origine du complot pour tuer Faustin Kayumba.
Les officiels rwandais ont catégoriquement démenti ces accusations. Le gouvernement a même embauché un avocat sud-africain pour ce procès selon Associated Press. Il doit notamment veiller à ce que le Ministère public n’aille pas dans cette direction d’un complot décidé au sommet de l’Etat, comme l’a expliqué Maître Gherard van der Merwe à l’agence de presse américaine.
La tentative de meurtre contre Faustin Kayumba en juin 2010 a considérablement tendu les relations entre le Rwanda et l’Afrique du Sud. Aujourd’hui, le Rwanda réclame l’extradition de l’ancien chef d’Etat major, condamné en mai par défaut à 24 ans de prison par une cour militaire pour menace contre la sécurité de l’Etat notamment.
Faustin Kayumba est également réclamé par les justices française et espagnole, mais là pour son rôle présumé dans la mort de milliers de Hutus lors du génocide au Rwanda.
Source: RFI,
Cette fois, c’est le juge qui est malade. Pour le moment, le procès a permis d’entendre un témoin, un Rwandais, Kalisa Mubarak. Il a expliqué à la cour que l’un des accusés, Amani Uriwani, disait avoir été approché par des militaires rwandais venus d’Europe avec beaucoup d’argent et de voitures pour tuer un militaire.
Les témoins cités par le Ministère public dans ce procès ont tous été placés sous protection spéciale, parce que selon le procureur, ils ont peur du gouvernement de Kigali.
Des peurs qui font écho aux allégations selon lesquelles le président rwandais, Paul Kagamé, serait à l’origine du complot pour tuer Faustin Kayumba.
Les officiels rwandais ont catégoriquement démenti ces accusations. Le gouvernement a même embauché un avocat sud-africain pour ce procès selon Associated Press. Il doit notamment veiller à ce que le Ministère public n’aille pas dans cette direction d’un complot décidé au sommet de l’Etat, comme l’a expliqué Maître Gherard van der Merwe à l’agence de presse américaine.
La tentative de meurtre contre Faustin Kayumba en juin 2010 a considérablement tendu les relations entre le Rwanda et l’Afrique du Sud. Aujourd’hui, le Rwanda réclame l’extradition de l’ancien chef d’Etat major, condamné en mai par défaut à 24 ans de prison par une cour militaire pour menace contre la sécurité de l’Etat notamment.
Faustin Kayumba est également réclamé par les justices française et espagnole, mais là pour son rôle présumé dans la mort de milliers de Hutus lors du génocide au Rwanda.
Source: RFI,
AFP/MARCO LONGARI
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