Deux membres du mouvement rebelle M23
patrouillent dans une zone du Nord-Kivu, le 3 juin 2012.
AFP PHOTO / MELANIE
GOUBY
Dans l'est de la République démocratique du Congo, le M23 annonce de nouvelles défections dans les rangs de l'armée régulière. Plusieurs soldats auraient déserté pour rejoindre la rébellion. Encore une fois, Kinshasa dément, expliquant que ce sont des rumeurs pour démoraliser les troupes. Déjà, cette semaine le M23 a annoncé que plusieurs gradés avaient déserté. Une situation dénoncée par la société civile du Nord-Kivu. Venue à Kinshasa, elle s'inquiète du chaos provoqué par la nouvelle rébellion et les autres groupes armés et accuse le Rwanda voisin.Plusieurs dizaines, quelques centaines : difficile d’évaluer le nombre exact de militaires qui jusqu’ici ont fait défection.
On sait néanmoins, selon des sources concordantes, que ce week-end sept
officiers supérieurs et 170 hommes des troupes ont rejoint la rébellion du M23.
D’autres désertions pourraient encore avoir lieu, estiment de nombreux
observateurs.
Pour sa part, la coordination de la société civile du Nord-Kivu qui séjourne à Kinshasa, a interpellé samedi les acteurs politiques. « Le Rwanda doit désormais être considéré comme un pays agresseur », a dit Thomas D'Aquin Muhitsi aux élus de la province du Nord-Kivu.
Pour le président de la société civile du Nord-Kivu, il faut mettre fin à l’hypocrisie diplomatique qui caractérise les relations entre Kigali et Kinshasa. Les animateurs de la société civile ont également prévenu que la population est prête à se prendre en charge, pour empêcher un éventuel plan de balkanisation du Congo-Kinshasa.
Source: RFI, Article publié le : dimanche 24 juin 2012 - Dernière modification le : dimanche 24 juin 2012
Pour sa part, la coordination de la société civile du Nord-Kivu qui séjourne à Kinshasa, a interpellé samedi les acteurs politiques. « Le Rwanda doit désormais être considéré comme un pays agresseur », a dit Thomas D'Aquin Muhitsi aux élus de la province du Nord-Kivu.
Pour le président de la société civile du Nord-Kivu, il faut mettre fin à l’hypocrisie diplomatique qui caractérise les relations entre Kigali et Kinshasa. Les animateurs de la société civile ont également prévenu que la population est prête à se prendre en charge, pour empêcher un éventuel plan de balkanisation du Congo-Kinshasa.
Source: RFI, Article publié le : dimanche 24 juin 2012 - Dernière modification le : dimanche 24 juin 2012
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