Mis à jour le 25/08 à 13h20
D'après Paris Match, un commando libyen aurait manqué de peu le colonel Kadhafi mercredi matin. Ce dernier se cacherait dans la capitale libyenne et aurait été passé au moins une nuit dans une maison de Tripoli. Mais le commando serait arrivé trop tard.
Les rebelles tentent toujours de venir à bout des dernières poches de résistance à Tripoli, tout en continuant le combat à l'est du pays. Ils tentent d'approcher de Syrte, ville natale du colonel Kadhafi.
Mis à jour le 24/08 à 16h55
La tête du colonel Kadhafi a été mise à prix pour près de 1,7 million de dollars par les rebelles. Le président du CNT a promis aux "membres du cercle rapproché de Mouammar Kadhafi qui le tueront ou le captureront, l'amnistie garantie par le peuple".
La trentaine de journalistes parqués dans l'hôtel Rixos ont finalement été libérés.
Mis à jour le 24/08 à 15h25
Les journalistes étrangers confinés dans l'hôtel Rixos depuis le week-end dernier sont dans une situation de plus en plus délicate. Un correspondant de la BBC explique que les journalistes sont presque pris en otage. Des pro-Kadhafi patrouillent dans les couloirs, des snipers sont postés sur le toit, et un cameraman de la chaîne ITN a eu un AK-47 pointé sur le lui :
"Il devient clair que nous ne pouvons plus quitter l'hôtel librement."
Si les rebelles sont en passe de contrôler l'ensemble de la capitale, les combats se poursuivent toujours à l'Est du pays. Les pro-Kadhafi opposent une résistance acharnée dans la ville de Ben Jawad.
Mis à jour le 24/08 à 10h28
Le colonel Kadhafi s'est exprimé mercredi matin via un message audio enregistré à un moment indéterminé et envoyé à une station syrienne. Il y affirme s'être déplacé incognito dans Tripoli. Le dictateur qualifie de "retrait tactique" la perte de son quartier général, et demande à ses fidèles de "nettoyer" la capitale. On ignore toujours à quel endroit se trouvent Kadhafi et ses proches. Ce message peut aussi être un coup de bluff.
Mustafa Abdel Jalil, numéro un du Conseil national de transition, a promis mercredi des élections dans huit mois.
La Tribune explique que les multinationales pétrolières sont dans les starting blocks pour ne pas être distancées dans la nouvelle Libye, qui reste le pays d'Afrique disposant des plus grandes ressources pétrolières. Mais ces réserves sont sous-exploitées. Lors de sa visite en avril dernier, le président du CNT aurait affirmé vouloir récompenser la France en réservant à ses entreprises environ 35 % des futurs contrats.
Mis à jour le 23/08 à 18h55
Les rebelles sont entrés dans le complexe abritant le QG du colonel Kadhafi, l'une des dernières poches de résistance dans la capitale Tripoli. Un correspondant de l'AFP a observé qu'ils en avaient pris le contrôle. D'après Al-Jazeera, de la fumée a été vue en train de s'échapper de la forteresse.
Mis à jour le 23/08 à 14h58
Saïf Al-Islam, le fils du colonel Kadhafi, affirme que son père "et toute la famille sont à Tripoli", sans pour autant préciser dans quel lieu ils se trouvaient.
Le QG du colonel Kadhafi à Tripoli a été encerclé et attaqué par les forces d'opposition mardi matin.
La porte-parole de l'OTAN, Oana Lungescu, a estimé mardi que la "fin du régime de Mouammar Kadhafi en Libye est proche". Le colonel Roland Lavoie a cependant assuré que "l'Otan ne vise pas des individus. Kadhafi ne constitue pas une cible."
Mis à jour le 23/08 à 10h15
Les rebelles contrôlent la grande majorité de Tripoli, mais ils font toujours face à des poches de résistance de partisans du colonel Kadhafi. Une atmosphère de confusion règne dans la capitale.
Le colonel Kadhafi reste introuvable. La Maison Blanche a même reconnu qu'elle ne savait pas si le leader libyen avait fui la capitale ou s'il s'y trouvait toujours.
Interrogé mardi matin, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, s'est voulu prudent, rappelant que beaucoup reste à faire en Libye :
"Le régime est au bord de l'effondrement mais il y a encore des poches de résistance. Il faut que l'Otan soit toujours en alerte pour aller au bout de cette opération."
Annoncé arrêté et bientôt traduit devant la Cour pénale internationale dans la journée de lundi, le fils du dictateur, Saïf Al-Islam, a fait sensation en réapparaissant libre devant les caméras dans la soirée. "Je suis là pour balayer les rumeurs", a-t-il déclaré.
Mis à jour le 22/08 à 17h05
Outre Tripoli, des combats entre pro-Kadhafi et opposition ont lieu dans la zone de la frontière libyo-tunisienne. Les rebelles disent vouloir capturer le colonel Kadhafi vivant.
La télévision d'Etat a cessé d'émettre. Son siège est aux mains des insurgés.
Le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, a menacé de démissionner, laissant craindre des dissensions dans le camp de l'opposition :
"Je salue l'action des chefs des révolutionnaires, j'ai confiance en leur parole, mais certains actes de quelques-uns de leurs hommes m'inquiètent."
Mis à jour le 22/08 à 14h35
Le Premier ministre libyen, Baghdadi Ali al Mahmoudi, se trouverait à Djerba, en Tunisie, d'après la chaîne Al-Jazeera.
Mis à jour le 22/08 à 13h20
En difficulté, le clan Kadhafi ne se rend pas, même si l'on ne sait toujours pas exactement où sont le colonel et ses proches. Les combats continuent à proximité de sa résidence. Des tanks sont sortis du complexe présidentiel pour prendre pour cible les rebelles.
La plupart des rues où manifestaient dimanche soirs de nombreux Libyens sont désertées ce lundi, explique Al-Jazeera.
Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, propose "une réunion extraordinaire du groupe de contact au plus haut niveau dès la semaine prochaine à Paris". Il estime que "tout est en train de basculer" en Libye.
En ce qui concerne le colonel Kadhafi, le Premier ministre britannique David Cameron s'est montré ferme dans un communiqué :
"Kadhafi doit arrêter de se battre, sans conditions - et montrer clairement qu'il a abandonné toute revendication sur le contrôle de la Libye. Quant à son futur, la décision reviendra aux nouvelles autorités libyennes."
La chute du régime attise aussi des contentieux anciens et jamais réglés. Des familles des victimes des attentats du DC10 d'UTA ont d'ores et déjà réclamé des poursuites contre Mouammar Kadhafi, ainsi que l'application des condamnations de 6 Libyens jugés par contumace en 1999.
Publié le 22/08 à 10h05
Le régime Kadhafi est sur le point de s'écrouler à Tripoli, que les rebelles contrôlent presque entièrement après un weekend de combats. Des échanges de tirs auraient lieu lundi matin aux abords de la résidence du colonel Kadhafi, qu'il n'aurait toujours pas quittée, d'après Al-Jazeera.
Les journalistes étrangers sont parqués dans un hôtel entouré par des forces kadhafistes. D'après, Zeina Khodr, correspondante de la chaîne qatari à Tripoli, ces journalistes se sentent utilisés comme des "boucliers humains". Des images de la BBC montrent un reporter de la chaîne pris à parti par des kadhafistes.
Les rebelles ont installé des checkpoints dans les zones de la ville qu'ils contrôlent. Ils fouillent les véhicules à la recherche de partisans du colonel. L'entrée des forces de l'opposition dans la ville a donné lieu à des manifestations de joie dans la soirée de dimanche :
Les deux fils aînés de Mouammar Kadhafi ont été arrêtés, dont le sulfureux Saïf al-Islam. Il pourrait être traduit devant la Cour pénale internationale de La Haye. Saïf al-Islam s'est rendu compte que sa maison était encerclée alors qu'il était en pleine interview téléphonique avec Al Jazeera.
Les scénarios de sortie pour le leader libyen font débat. Al-Jazeera évoque des discussions avec l'Afrique du Sud, dont le président Jacob Zuma lui a plusieurs fois rendu visite en Libye ces derniers temps. D'après The Daily Beast, le scénario de la Tunisie est assez improbable. Le site américain évoque aussi les pistes du Zimbabwe, de l'Ouganda ou du Venezuela.
Source: Atlantico.fr,
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