DAR ES-SALAAM -- Le gouvernement tanzanien a déclaré qu'il ne reconnaîtrait pas le Conseil national de transition libyen (CNT) formé par les rebelles tant que la Tanzanie n'aurait pas identifié clairement les réels architectes du CNT et tant qu'elle n'aurait pas acquis l'assurance que les Libyens ordinaires ont été totalement impliqués dans sa formation, a rapporté lundi la presse tanzanienne.
Le ministre tanzanien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Bernard Membe a tenu ces propos dimanche, réitérant l'appel de son pays à un cessez-le-feu en Libye et à la formation immédiate d'un gouvernement de transition regroupant tous les protagonistes de cette nation d'Afrique du nord déchirée par la guerre.
M. Membe a souligné que le régime de Mouammar Kadhafi touchait maintenant à sa fin et que la Tanzanie était préoccupée par le "bain de sang" en Libye et souhaitait y voir le cessez-le-feu et la paix.
La Tanzanie souhaite voir un gouvernement libyen sérieux qui respecte les principes des droits de l'Homme, de la bonne gouvernance, de la démocratie et qui apporte le développement à son peuple, a ajouté M. Membe.
La plupart des membres de l'Union africaine ont décidé de ne pas reconnaître le CNT pour le moment, tandis que certains autres pays comme le Botswana, le Nigeria, l'Ethiopie, l'Egypte, Djibouti, le Rwanda, la Tunisie, le Gabon, la Gambie, le Burkina Faso, le Bénin et le Kenya ont individuellement reconnu le CNT.
Source: Xinhuanet, du 30/08/2011
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