Le chef de l’Etat angolais et président en exercice de la Communauté de développement de l’Afrique australe(SADC) a, dans son discours de clôture du sommet de Luanda, demandé , aux pays de l’Otan à cesser avec les frappes aériennes en Libye afin de favoriser la recherche d’une solution politique de sortie de crise. Ce sommet a permis aux Africains de faire preuve de plus des responsabilités.
Le président angolais et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) a , selon l’Angop, appelé hier jeudi 18 août , à Luanda, l'Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à cesser son intervention militaire en Libye et ouvrir l'espace pour la négociation d'une solution politique entre les belligérants, sans pré-conditions, en adoptant le "road-map" proposé par l'Union africaine (UA).
Le numéro un angolais a lancé cet appel dans son discours prononcé à la cérémonie de clôture du XXXIème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la SADC.
Il a cité comme préoccupation, les situations de conflits qui existent dans le continent, notamment en Libye, où il est difficile de trouver une issue à la guerre que connaît ce pays.
Le Président Dos Santos a, d'autre part, appelé les pays de la région à prêter une attention particulière et à exprimer leur solidarité au peuple somalien, qui vit depuis de dizaines d'années, une guerre aggravée par la famine et la sécheresse.
Plus de responsabilité
Il a encouragé la Communauté Internationale à déployer ses efforts pour canaliser plus d'aide humanitaire qui permet atténuer la souffrance des populations, surtout des enfants, qui vivent cette situation dramatique.
La cérémonie a connu la participation de plus de 600 invités qui ont assisté à la signature de documents légaux de la SADC et du traité Okavango/Zambèze. Au terme de la signature du traité Okavango/Zambèze, les invités ont assisté à l'intonation de chansons de groupes constitués par les pays signataires, notamment l'Angola, le Bostwana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe. Le projet vise la conservation de la biodiversité et le partage de bénéfices provenant des ressources naturelles, le développement durable des communautés locales et du tourisme écologique. Comme on peut le constater le sommet de Luanda a permis aux pays de la SADC d’assumer davantage leur responsabilité afin de soustraire le continent africain du néo-colonialisme, de la marginalisation et du sous-développement.
Author: Pierre Emangongo
Source: Le Potentiel, du 19/08/2011
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