Patrouille de la Monusco entre Goma et
Rutshuru le 12 mai 2012.
AFP PHOTO/ Phil
Moore
Les combats redoublent d'intensité depuis ce lundi 4 juin dans le territoire de Rutshuru, situé dans le Nord-Kivu, entre l'armée régulière congolaise et les mutins du M23 qui tiennent toujours leurs positions. La Monusco s’est déployée dans la zone sans participer aux opérations, mais pour protéger les populations civiles.Strong Flank (« flanc renforcé »), tel est le nom de code que la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) a donné à son opération à Rutshuru, une ville de 393 000 habitants située dans le Nord-Kivu, zone frontalière entre la RDC et le Rwanda. Alors que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) emploient les grands moyens face aux rebelles du M23, avec de l'artillerie lourde et même des hélicoptères de combat, les Casques bleus des Nations unies se déploient tout autour, dans un but unique de protection des civils.
« La Monusco ne prend pas part à la lutte et aux combats que mènent les
FARDC contre le M23, explique le commandant Thibaut de Lacoste. L’objet
de cette opération Strong Flank n’est ni plus ni moins que de protéger les
populations autour de la zone des combats. Les quelques ouvertures de feu qui
ont pu se produire n’ont visé que la protection des populations. Elles ne
correspondent en aucun cas à une logique offensive à l’encontre de l’une ou
l’autre des parties de cet affrontement. »
L’opinion congolaise a parfois du mal à comprendre le rôle exact de la Monusco. C’est une question de mandat, rappelle le porte-parole civil Mamadou Bah : « Il a été bien précisé sur la résolution 1991 que le gouvernement de la RDC est responsable au premier chef de la sécurité dans le pays ».
La mission de la Monusco en RDC sera de nouveau débattue à la mi-mai au Conseil de sécurité des Nations unies. Elle sera très probablement reconduite dans les mêmes termes.
Source: RFI,
L’opinion congolaise a parfois du mal à comprendre le rôle exact de la Monusco. C’est une question de mandat, rappelle le porte-parole civil Mamadou Bah : « Il a été bien précisé sur la résolution 1991 que le gouvernement de la RDC est responsable au premier chef de la sécurité dans le pays ».
La mission de la Monusco en RDC sera de nouveau débattue à la mi-mai au Conseil de sécurité des Nations unies. Elle sera très probablement reconduite dans les mêmes termes.
Source: RFI,
Article publié le : jeudi 07 juin 2012 - Dernière modification le : jeudi 07 juin 2012
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