Le général libyen Abdel Fatah Younès, le 5 avril 2011, à Benghazi.
REUTERS/Esam al-Fetori
En Libye, une vingtaine de brigades de combattants volontaires ont exigé le départ du ministre de la Défense du Conseil national de transition, le tenant pour responsable de la mort du général Abdel Fatah Younès, leur chef d'état-major dans des circonstances toujours non élucidées. Un assassinat qui a provoqué d'importants remous au sein de l'insurrection; le président du CNT a d'ailleurs mardi dernier dissout le bureau exécutif du CNT qui fait office de gouvernement, et doit annoncer dans les prochains jours de nouvelles nominations.
Depuis la mort du général Younès le 28 juillet dernier, la question n'est pas de savoir si des têtes vont tomber, mais lesquelles. A Benghazi, les spéculations vont bon train sur la formation du nouveau bureau exécutif, c'est-à-dire le gouvernement, l'ancien ayant été dissout le 9 août.
Manifestement, certains ne veulent plus y voir figurer les ministres de la Défense et de l'Intérieur. Une vingtaine de brigades de volontaires ont en effet exigé par communiqué le départ de Jalal al-Digheily et Ahmed Hussein al-Darrat.
Le ministre de la Défense est déjà très critiqué depuis la mort du général Younès pour ne pas avoir interrompu une mission à l'étranger. Et beaucoup parient sur son éviction définitive dans les prochains jours. Alors que le président du CNT doit annoncer dans les prochains jours la composition du nouveau bureau, les différentes composantes de l'insurrection poussent leurs pions et les brigades de volontaires font leur lobbying.
Elles soutiennent notamment Ali al-Issawi, le ministre des Affaires internationales, l'un des plus méfiants envers les anciens caciques du régime Kadhafi recyclés dans la rébellion.
En résumé, une lutte sourde oppose actuellement les tenants d'une insurrection pure et dure et ceux qui souhaitent rassembler les insurgés de la première heure et les ex-khadafistes ralliés à Benghazi.
Sur le terrain, les rebelles affirment gagner du terrain à l'est du pays où ils sont aux portes de la cité pétrolière de Brega. Ils contrôlent également une grande partie de Touarga, une ville qui servait de base aux forces loyales.
Sur le plan diplomatique, la France promet d'aller jusqu'au bout de sa mission en Libye. Le président Nicolas Sarkozy l'a assuré le 12 août, en rendant hommage aux marins du porte-avions Charles-de-Gaulle de retour de mission dans la rade de Toulon.
De son côté, l'ONU se dit inquiète face à la hausse des décès de civils dans le conflit libyen.
Sans mentionner aucun protagonistes, le secrétaire général Ban Kin-moon appelle une fois de plus toutes les parties à la prudence et à chercher une solution à cette crise.
Manifestement, certains ne veulent plus y voir figurer les ministres de la Défense et de l'Intérieur. Une vingtaine de brigades de volontaires ont en effet exigé par communiqué le départ de Jalal al-Digheily et Ahmed Hussein al-Darrat.
Le ministre de la Défense est déjà très critiqué depuis la mort du général Younès pour ne pas avoir interrompu une mission à l'étranger. Et beaucoup parient sur son éviction définitive dans les prochains jours. Alors que le président du CNT doit annoncer dans les prochains jours la composition du nouveau bureau, les différentes composantes de l'insurrection poussent leurs pions et les brigades de volontaires font leur lobbying.
Elles soutiennent notamment Ali al-Issawi, le ministre des Affaires internationales, l'un des plus méfiants envers les anciens caciques du régime Kadhafi recyclés dans la rébellion.
En résumé, une lutte sourde oppose actuellement les tenants d'une insurrection pure et dure et ceux qui souhaitent rassembler les insurgés de la première heure et les ex-khadafistes ralliés à Benghazi.
Sur le terrain, les rebelles affirment gagner du terrain à l'est du pays où ils sont aux portes de la cité pétrolière de Brega. Ils contrôlent également une grande partie de Touarga, une ville qui servait de base aux forces loyales.
Sur le plan diplomatique, la France promet d'aller jusqu'au bout de sa mission en Libye. Le président Nicolas Sarkozy l'a assuré le 12 août, en rendant hommage aux marins du porte-avions Charles-de-Gaulle de retour de mission dans la rade de Toulon.
De son côté, l'ONU se dit inquiète face à la hausse des décès de civils dans le conflit libyen.
Sans mentionner aucun protagonistes, le secrétaire général Ban Kin-moon appelle une fois de plus toutes les parties à la prudence et à chercher une solution à cette crise.
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