Le général Bosco Ntaganda, en janvier
2009.
AFP
Le Rwanda continue de nier toute implication dans le conflit qui oppose l’armée régulière congolaise aux mutins du M23, retranchés près de sa frontière. Et pendant ce temps, côté congolais, on continue à accumuler des preuves de l’implication du Rwanda.
De source congolaise, on affirme que le général en fuite Bosco Ntaganda était
présent le 27 mai dernier à l’intérieur du camp militaire rwandais de Kinigi,
tout près de la frontière et des bases du M23. Il y aurait été vu en compagnie
du général rwandais Alex Kagamé, numéro trois de l’état-major des Forces de
défense du Rwanda. Par ailleurs, les Rwandais recrutés pour rejoindre le M23 ont
été regroupés, avant de passer la frontière dans un bâtiment appartenant à
l’Office rwandais du tourisme et des parcs nationaux, un organisme d’Etat.
Autant de présomptions qui pèsent sur les autorités rwandaises.
Il existe une commission d’enquête conjointe rwando-congolaise ; mais les Rwandais ont jusqu’à maintenant refusé l’accès des ces sites où se passent le regroupement et l’entraînement des jeunes envoyés sur le front congolais.
« Il a été important de mettre en œuvre cette vérification commune. Il ne faudrait pas que ça se limite à des réunions d’états-majors dans des bureaux, déplore le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende. On a cité des localités ; il serait à tout le moins important que les experts des deux côtés s’y rendent, pour confirmer ou infirmer ».
Les autorités congolaises veulent mettre à l’épreuve la bonne foi affichée par les Rwandais quand ils disent ne pas être impliqués dans les combats du Nord-Kivu.
Source: RFI, Article publié le : mercredi 13 juin 2012 - Dernière modification le : mercredi 13 juin 2012
Il existe une commission d’enquête conjointe rwando-congolaise ; mais les Rwandais ont jusqu’à maintenant refusé l’accès des ces sites où se passent le regroupement et l’entraînement des jeunes envoyés sur le front congolais.
« Il a été important de mettre en œuvre cette vérification commune. Il ne faudrait pas que ça se limite à des réunions d’états-majors dans des bureaux, déplore le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende. On a cité des localités ; il serait à tout le moins important que les experts des deux côtés s’y rendent, pour confirmer ou infirmer ».
Les autorités congolaises veulent mettre à l’épreuve la bonne foi affichée par les Rwandais quand ils disent ne pas être impliqués dans les combats du Nord-Kivu.
Source: RFI, Article publié le : mercredi 13 juin 2012 - Dernière modification le : mercredi 13 juin 2012
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