Ce mouvement rebelle constitué des mutins de l’armée congolaise réclame l’application de l’accord de paix signé en 2009 entre l’ex-rébellion CNDP et le gouvernement congolais. Cet accord prévoyait notamment la mutation du CNDP en parti politique et l’intégration de ses membres dans les institutions de la république.
Depuis la fin du mois d’avril, des combats opposent les combattants du M23 aux militaires congolais, causant des dizaines des milliers de déplacés.
Pour le ministre Lambert Mende, on ne peut pas demander de mettre sous embargo « une armée nationale qui défend un peuple agressé ».
Dans son rapport, Amnesty International indique qu’au cours des dernières années, le gouvernement de la RDC a importé des armes, munitions et équipements connexes, principalement de l’Afrique du Sud, la Chine, l’Égypte, les États-Unis, la France et l’Ukraine.
Ce rapport révèle qu’il arrive « fréquemment que de hauts gradés des FARDC vendent des armes à des groupes armés, y compris à ceux qu’ils combattent ».
L’ONG plaide pour l’adoption d’un traité international sur le commerce des armes.
Source: Radio Okapi, Dernière mise à jour le 13 juin, 2012 à 7:00
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